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Actualités Bretonnes

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le 28 septembre 2022

Crise énergétique : on a visité des communes bretonnes à la pointe de la sobriété

Article rédigé par

Mathilde Gracia

France Télévisions

Publié le 24/09/2022 07:00 Mis à jour le 24/09/2022 14:26

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Marc Labbé, maire de La Méaugon (Côtes-d'Armor) devant la chaudière bois de la commune.  (MATHILDE GRACIA/ FRANCEINFO)

Dans les Côtes-d'Armor, des communes ont mis en place des mesures ambitieuses pour réduire leurs consommations d'énergie et renforcer leur autonomie. Avec succès.

Dans le local technique de la chaufferie bois de la commune, Jean-Marc Labbé soulève un manteau de mousse d'environ 20 cm d'épaisseur. Il recouvre un ballon d'eau chaude pour l'isoler : "Ça, c'est tout bête, mais ça permet de faire 5 à 6% d'économies d'énergie par an". Un détail qui résume la philosophie des travaux entrepris à La Méaugon, village de 1 350 habitants posé à une dizaine de kilomètres de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor. Ici, le moindre kilowatt d'énergie est chassé. Depuis 2008, la bourgade est parvenue à réduire ses consommations de 36%, selon la mairie. "On est une des communes les plus vertueuses en termes de non consommation", se vante Jean-Marc LABBE, élu depuis 2008 et maire depuis 2020. 

Le secret ? "On investit, on baisse notre coût de fonctionnement, résume l'édile. Quand on a cet objectif en ligne de mire, on ne réfléchit pas de la même façon". Sur le parking de la mairie, il ouvre un grand toit coulissant et dévoile le ventre de sa chaufferie bois : des débris de branches provenant de communes voisines qu'il achète à une coopérative. "C'est du local, du circuit-court !", se félicite-t-il. Installé en 2016, ce réseau de chaleur coûte cinq à six fois moins cher que le chauffage au gaz et au fioul utilisé auparavant, assure-t-il. Le chantier, d'environ 400 000 euros, a été subventionné à 60%, notamment par la région et l'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), selon le maire. 

Désormais, l'installation alimente tous les bâtiments publics : l'école que Jean-Marc Labbé montre du doigt, le centre de loisirs en contrebas du parking, la cantine, la salle des fêtes, la mairie et les locaux associatifs. 

Réduire la consommation avant tout

Mais la priorité de la commune a d'abord été de faire preuve de sobriété, comme Emmanuel Macron l'a récemment demandé aux Français. C'est-à-dire réduire volontairement sa consommation d'énergie, notamment pour limiter son impact sur l'environnement. Il a donc fallu isoler les bâtiments, pour éviter les déperditions d'énergie. "Surtout, il faut penser à l'usage" du patrimoine de la ville, complète Jean-Marc Labbé. Traduction : éviter de chauffer les pièces quand il n'y a personne dedans. La Méaugon a ainsi investi dans un système intelligent de détection de présence et de température. Dans la salle de réception, le maire montre un petit boîtier blanc accroché au mur. Des sondes comme celles-ci sont installées dans tous les bâtiments et permettent de réguler la température. "Dans la salle des fêtes, elle descend à 15 degrés en hiver quand elle n'est pas occupée et à 17 degrés dans l'école quand il n'y a personne". Un minimum de chauffage étant tout de même nécessaire pour éviter l'humidité. 

L'éclairage public, aussi, a été optimisé. Il est coupé pendant la nuit. Un système intelligent détecte la luminosité et l'ajuste au passage matinal des premiers bus dans la commune. La municipalité a également réduit les espaces de tonte, pour économiser le carburant des tondeuses, et remplacé tous les néons par des LEDs, beaucoup moins consommatrices. Elle prépare enfin un système de permis de ne construire à points sur son territoire, pour inciter à utiliser des matériaux respectueux de l'environnement et à bien isoler les logements. Les propriétaires bénéficieront ainsi d'une réduction sur le coût du foncier. "Comme on n'a pas d'énergies en Bretagne, on essaye d'avoir des idées", lance Jean-Marc Labbé. 

Produire autant que l'on consomme

A 40 kilomètres de là, les idées ne manquent pas non plus. Bienvenue au Mené, une ville née en 2016 du regroupement de 7 communes, un peu plus au sud, en filant en direction de Rennes. "On a estimé les besoins du territoire pour l'électricité, le chauffage et la mobilité, explique Marion DELAPORTE, animatrice développement durable de la municipalité. L'idée est de produire autant que ce qu'on consomme".  

Au volant de sa camionnette électrique, elle parcourt les différents sites de production renouvelable : des panneaux photovoltaïques installés sur le toit d'un entrepôt, un parc de sept éoliennes. Ce dernier est un projet à financement participatif dans lequel les habitants ont investi à hauteur de 30%. "Ici, le vent est optimal", explique l'animatrice au pied d'un mât de 60 mètres de haut, sur la ligne de crête qui traverse la commune. Un autre parc éolien est en projet dans la commune, avec environ 150 habitants-investisseurs. "C'est important que la municipalité ne fasse pas les projets seuls dans son coin et qu'elle ait le soutien de la population", souligne Marion DELAPORTE. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parc éolien à financement participatif sur la commune du Mené (Côtes-d'Armor).  (MATHILDE GRACIA/ FRANCEINFO)

La commune est reconnue comme précurseur sur l'autonomie énergétique par les nombreux réseaux d'échange de bonnes pratiques comme Bruded, qui regroupe les collectivités bretonnes engagées pour le développement durable. Sous l'impulsion de certains agriculteurs et d'élus, de nombreux projets "sobres" y ont vu le jour depuis les années 80 : méthaniseur, huilerie pour produire des biocarburants, maisons solaires (avec des panneaux solaires thermiques individuels), panneaux photovoltaïques, cinq réseaux de chaleur avec chaudières à bois. "On a essuyé les plâtres, raconte Gérard DABOUDET, le maire du Mené qui présente sa commune comme l'une des pionnières de la sobriété en France.

Faute de main d'œuvre formée sur ce type d'équipement, la maintenance se révèle parfois délicate. Mais malgré les difficultés, la localité produit aujourd'hui plus d'électricité qu'elle n'en consomme. "Pour le chauffage et la mobilité, on n'est pas encore à l'autonomie", reconnaît Florian GRASS, ingénieur en autonomie énergétique du Mené. Dans un souci de sobriété, il réoriente les projets de la municipalité vers la baisse des consommations d'énergie : "C'est moins impressionnant de faire des travaux d'isolation sur un logement que de construire des maisons solaires", relève Florian Grass.

10% d'économies d'énergie dans 61 communes

Dans les mois à venir, il vise la rénovation d'une salle de spectacle pour un budget de 515 000 euros, prise en charge à 80% par des fonds européens, selon la commune. L'isolation par l'extérieur, le remplacement de la centrale de traitement d'air, des menuiseries, et la mise en place de panneaux photovoltaïques en autoconsommation (non reliés au réseau électrique) doivent permettre de réduire de 80% la consommation d'énergie et de 75% les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment. 

"Il faut beaucoup de moyens humains et financiers" pour amorcer cette transition énergétique, analyse le maire du Mené devant une école primaire. L'établissement est chauffé par géothermie depuis 2017. Sur le local technique, un panneau affiche : "territoire à énergie positive pour la croissance verte", un programme de financement du ministère de l'Environnement lancé sous Ségolène ROYAL, il y a huit ans. La commune a ainsi reçu 240 000 euros pour isoler l'école et remplacer la chaudière au fioul.

"On a dû diviser la note par quatre ou cinq" le maire du Mené à franceinfo

Le responsable technique du Mené, Denis BAZIN, se réjouit de s'être débarrassé de l'ancienne installation, qui demandait "beaucoup plus d'entretien". 

 

 

 

Le responsable technique de la commune du Mené (Côtes-d'Armor), Denis BAZIN (à gauche), et le maire Gérard DABOUDET, observent le système de chauffage géothermique à l'école primaire du Collinée.  (MATHILDE GRACIA/ FRANCEINFO)

Les projets portés par La Méaugon et Le Mené seront-ils une source d'inspiration pour d'autres communes ? C'est ce qu'espèrent les conseillers de l'agence locale de l'énergie (Alec) de Saint-Brieuc. Installés dans un bâtiment industriel en centre-ville, ils s'attachent aujourd'hui à orienter les collectivités vers les bons financements, pour les aider à effectuer des travaux d'isolation. "Depuis les dernières élections municipales (2020), on sent une écoute plus attentive, il s'est passé quelque chose", analyse Kevin FEVRE, conseiller en énergie partagé de l'Alec du Pays de Saint-Brieuc. Les élus veulent même aller plus loin que ce qu'on propose".

Une nécessité pour le territoire

Créée en 2010, la structure accompagne 61 communes, dont celle de La Méaugon, sur les 70 du territoire et affiche des résultats encourageants. Environ la moitié de leurs préconisations sur les réductions de consommation d'énergie ont été mises en place, pour un gain de 10% sur les factures. "Dans le top 10 des mesures à mettre en œuvre, la majorité ne coûtent pas un centime", souligne Charline LASTERRE, directrice de l'Alec du Pays de Saint-Brieuc. Elle détaille : "Couper le chauffage dans les écoles la nuit et le week-end par exemple. Mais beaucoup de communes n'ont pas le réflexe, ou ne sont pas outillées pour."

Eloignée des lieux de production d'électricité (les centrales nucléaires et thermiques), la Bretagne a été pionnière dans le déploiement des conseillers en énergie partagé (CEP) qui aident les petites communes à réduire leurs consommations. "La collectivité a un rôle d'exemplarité, insiste Charline LASTERRE. Quand elle sollicite des travaux innovants, elle fait vivre des entreprises et stimule le territoire". Mais pour la directrice de l'Alec, il reste encore beaucoup de travail. Le prochain défi consiste à accompagner les particuliers dans leur transition énergétique. "On a seulement trois conseillers qui leur sont dédiés. On n'est pas outillés pour répondre à tout le monde", déplore-t-elle. Et visiblement le téléphone n'a pas fini de sonner.

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Publié le 20 juillet 2020

le circuit des Enclos paroissiaux

 

      Pour faire travailler la tête et les jambes pendant vos vacances, rien de tel que de parcourir le « Circuit des Enclos paroissiaux » à vélo : 20 km de balade au départ de Saint-Thégonnec.

En l’espace de 90 minutes (plus si vous faites un détour par le kanndi du Fers), il est possible de découvrir les trois principaux enclos paroissiaux du Nord-Finistère à vélo : Saint-Thégonnec, Guimiliau et Lampaul-Guimiliau. De petits joyaux, témoins de la prospérité économique de la Bretagne entre les XVe et XVIIIe siècles, constitués de quatre éléments indissociables : l’entrée monumentale, le calvaire, l’ossuaire et l’église. Ça doit être ça, les vacances apprenantes… Plus d’informations à l’office de tourisme de Saint-Thégonnec.

 

 

   

 

 

 

     On trouve à Saint-Thégonnec l’exemple le plus abouti d’enclos paroissial. Non seulement l’église Notre-Dame possède de magnifiques retables et vitraux mais l’ossuaire, érigé à la fin du XVIIe siècle, est considéré comme le plus beau et le plus achevé de Bretagne. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    L’enclos paroissial de Guimiliau se démarque des autres enclos par son impressionnant calvaire, construit entre 1581 et 1588. Il compte quelque 200 personnages, sculptés sur deux niveaux. Autre différence : la sacristie est habillée d’une remarquable rotonde. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

 

 

 

     L’enclos de Lampaul-Guimiliau est principalement occupé par l’église Notre-Dame, construite entre 1533 et 1679. Le porche est l’élément le plus ancien. Il mêle l’architecture Renaissance et gothique. Son calvaire est très épuré, contrairement aux deux précédents. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

 

   Entre Saint-Thégonnec et Guimiliau, les plus courageux feront un détour par le kanndi du Fers. Ce lavoir, qui a conservé ses murs et son mobilier d’origine, rappelle que le Léon a autrefois fait fortune dans le commerce du lin. Fortune dont les enclos sont les témoins. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

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Publié le 19 juillet 2020

 Les grandes orgues

Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes

     

      Lors de l'incendie du 18 juillet 2020, les grandes orgues sont entièrement détruites, ravagées par les flammes

 

 

 

 

 

 

      Les documents témoignent de la présence d’un orgue dans la cathédrale dès le xve siècle, époque à laquelle l’édifice est érigé. L’orgue à l’origine de l’instrument actuel est l’œuvre de Jacques Girardet pour la partie centrale et le positif, et date de 1619. Les parties latérales sont dues au facteur Adrien Lépine au siècle suivant (1768), puis c'est François-Henri Clicquot, facteur du Roi, qui refait cet orgue à neuf en 1784. Il est alors doté de 49 jeux, répartis sur 5 claviers manuels et un pédalier.

      À la Révolution française, l'organiste Denis Joubert sauve l’orgue neuf de la vente ou de la destruction en le faisant participer aux fêtes révolutionnaires qui se déroulent à la cathédrale. En 1833, le Chapitre confie à Geiger, facteur de Nantes, le soin de relever le grand orgue. Mais le travail reste incomplet, avant d’être achevé en 1893.

      Le 15 juin 1944, l’orgue subit des dégâts à la suite d’un violent bombardement sur Nantes. Un dommage de guerre affecté à l’instrument permet d’envisager une restauration. La manufacture Beuchet-Debierre, de Nantes, s'occupa du chantier et l’inauguration du nouvel instrument a lieu le 21 novembre 1971. Le nombre de jeux est alors porté à 74.

      Lors de l'incendie qui se produit en 1972, Joseph Beuchet, alors à la tête de la manufacture, et ses ouvriers risquent leur vie pour bâcher l'instrument afin d'éviter des dégâts trop importants : cette opération permit d'abriter l'instrument de l'eau des pompiers qui, si elle s'était introduite dans les tuyaux, aurait rendu l'orgue hors d'usage. Des travaux doivent néanmoins être réalisés à la suite de cet incendie.

      Les titulaires de cet orgue sont actuellement Michel Bourcier, Mickaël Durand et Marie-Thérèse Jehan. Félix Moreau (1922-2019) en a été titulaire de 1954 à 2013, puis titulaire honoraire jusqu'à son décès survenu le 24 février 2019.

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Publié le 20 avril 2020

Balade à Beffou au temps des bûcherons

Ouest-France : Publié le 10/08/2017 à 00h00

      Isabelle Régnault propose aux curieux de découvrir la forêt la plus haute de Bretagne. Sur le chemin, on y remonte le temps à la rencontre d'un artisan sabotiers.

 

      « Beffou, bot faou, la résidence des hêtres. » En effet, c'est sous des hêtres centenaires, dressés vers le ciel en colonnes gris fer ou moussues, qu'Isabelle Regnault, animatrice au Centre forêt bocage a rassemblé le groupe de visiteurs venus passer un après-midi de balade dans la forêt de Beffou, en Loguivy-Plougras en vallée du Léguer.

    Forêt la plus haute de Bretagne, 322 mètres au Pavé, sur l'ancienne voie romaine de Carhaix à Ploulec'h, elle a cruellement souffert lors de la tempête de 1987. « Un tiers des arbres, pour la plupart des hêtres centenaires exposés au vent, se sont retrouvés couchés... »

     Mais c'est encore plus loin que l'animatrice veut remonter le temps : « Au XIXe siècle, les forêts étaient noires de monde. Noires au sens figuré comme au sens propre, puisqu'on y trouvait beaucoup de charbonniers, au visage plein de suie ! »

Dans la peau d'un sabotier

     Le bûcheron a aussi connu son heure de gloire à Beffou. L'un d'eux, Job Le Cléran, est d'ailleurs mis à l'honneur sur le sentier pédagogique de « Job le bûcheron ». Autre personnage familier des lieux, le sabotier fournissait en sabots taillés dans du bois de hêtre la nombreuse population paysanne. « À l'époque, chacun usait cinq à six paires de sabots par an. »

      La cabane du sabotier, reconstruite presque à l'identique, ouvre sa porte aux visiteurs. « Il fait tout noir ! » « Où est son lit ? ». Les exclamations des plus jeunes fusent. Pas d'électricité ni de matelas, mais un trou dans le toit au-dessus du foyer en guise de cheminée, et un tas de paille par terre pour y dormir : la vie en forêt était spartiate.

      Dans la cabane, Isabelle Regnault dévoile un ancien chevalet, puis y adapte le paroir, longue et large lame de métal. « Cet outil servait à creuser le bois, préalablement taillé à la hache en parallélépipède, et à donner au sabot sa forme extérieure », explique-t-elle à l'assistance attentive.

     Le travail à la vrille, puis à la cuillère parachève la confection des sabots. « Tous ces outils ont été prêtés par Bernard Kervoas, sabotier à Belle-Isle. » D'ailleurs, une magnifique paire de sabots de femme vient conclure l'exposé. « Ici, au bout, l'artisan a apposé sa marque distinctive. »

Et, plus d'un siècle après l'âge d'or des sabots et des sabotiers, Bernard Kervoas continue de chausser les convaincus que le botoù koad est la chaussure idéale pour passer la mauvaise saison...

      Nocturne étoilée, à La Chapelle-Neuve ; Nocturne chauves-souris, à Belle-Isle-en-Terre (gratuit) ; Nocturne chouettes, à Bulat-Pestivien. Renseignements et inscription (obligatoire) : tél. 02 96 21 60 20. Tarif gratuit pour les moins de 8 ans.

 

POUR LES RANDONNEURS

 

       Un circuit de 8,100 km avec altitude maxi 323 m et mini 219 m, le dénivelé positif est de 214 m et le dénivelé négatif de 201 m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Vous partez à la découverte des sentiers secrets de Beffou, « la résidence des hêtres » en breton. Couvrant le « Pavé », une colline de 322 m de haut, ce bastion boisé de plus de 630 ha est le plus élevé de Bretagne. Peut-être apercevrez-vous la silhouette furtive d’un chevreuil… Et si malgré votre patience et votre discrétion, vos chemins ne se croisent pas, allez à la rencontre de Job le bûcheron.

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Publié le 28 mars 2020

Terra Innova récupère

les terres de chantier du BTP

pour enrichir les terres agricoles

     L’entreprise Terra Innova, dont le siège est installé à Vertou (Loire-Atlantique), récupère les tas de terre extraits des chantiers du BTP pour enrichir des sols ou créer des talus. Un appel est lancé pour faire bénéficier d’un apport de terres gratuit à 100 agriculteurs.

Nathaniel BEAUMAL, fondateur de Terra Innova.

   La société de Loire-Atlantique récupère les terres de chantier du BTP pour les valoriser sur les exploitations d’agriculteurs situés à proximité des sites de construction. | TERRA INOVA Afficher le diaporama

     Ouest-France Fanette BON.Publié le 19/03/2020 à 11h15

     L’histoire de Terra Innova, c’est la rencontre originale des travaux publics et de l’agriculture. Nathaniel BEAUMAL a été ingénieur du BTP pendant dix ans : « J’ai jeté à tour de bras des montagnes de terres de chantier. Aujourd’hui, cette pratique coûte cher économiquement et pour l’environnement. »

     Chaque année en France, 160 millions de tonnes de terre sont extraites des chantiers du BTP. Les entreprises dépensent deux milliards d’euros par an pour s’en débarrasser. Considérées comme des déchets, elles partent dans des dépôts en enfouissement et sont perdues… Nathaniel a eu une idée, il y a trois ans : valoriser cette terre, parfois très fertile.

Fertilité des sols

    « Quand j’ai entendu parler de problèmes d’écoulement d’eau des champs dans les rivières, je me suis dit « Pourquoi ne pas mettre à profit les volumes immenses de terres de chantier ? » », rembobine le jeune ingénieur. « Pris de passion pour l’agriculture et la science du sol », il fonde la société Terra Innova et s’associe, en 2018, à Pierre ANFRAY, agriculteur au Cellier (Loire-Atlantique) et agronome spécialisé en microbiologie.

     Le duo travaille sur la biodiversité et la fertilité des sols.Dans cette ferme de Loire-Atlantique, par exemple, où « le sol est très superficiel, avec des rochers à 40 cm de profondeur, notre objectif est d’améliorer le terrain, détaille Pierre Anfray. Les terres qui sont perdues peuvent apporter ici de vrais bénéfices agronomiques. »

    Ces terres reprennent vie de trois manières chez les agriculteurs. Elles sont utilisées pour l’exhaussement des sols agricoles (augmenter l’épaisseur), pour modifier les propriétés intrinsèques du sol à l’aide de différents matériaux (sables, limons, argiles…), et pour créer des talus, sur lesquels pourront être implantées des haies bocagères.

     L’opération est gratuite pour les agriculteurs. Elle est financée par l’autre bout de la chaîne : les entreprises de travaux, promoteurs privés et collectivités publiques. L’ingénierie (étude, analyse, transport, conseils aux agriculteurs) « coûte 2 à 3 € par m³, mais à terme, cela peut représenter jusqu’à 25 % d’économie », précise Nathaniel. Environ 10 000 m³ sont valorisés en moyenne par chantier.

       La terre est au préalable envoyée en laboratoire, pour connaître sa composition et « vérifier qu’il n’y ait pas trop de métaux, d’hydrocarbures ou de produits solvants ». Si la compatibilité est assurée, elle est livrée chez un agriculteur situé à 20 km maximum du site de construction. Depuis 2018, plus de 40 agriculteurs des Pays de la Loire et de Bretagne ont bénéficié d’apports de terres, sur des parcelles de toutes tailles.

      Terra Innova, dont le siège est installé à Vertou, près de Nantes, a réalisé 370 000 € de chiffre d’affaires à l’issue du premier exercice. L’entreprise de 11 salariés voit grand. Aujourd’hui implantée à Nantes, Rennes et Paris, elle espère être présente dans toute la France en 2021.

Appel à 100 agriculteurs en besoin de terre

       Terra Innova lance un appel aux agriculteurs pour faire bénéficier gratuitement de terre à 100 d’entre eux. Ces exploitants doivent être installés à moins de 100 km de Nantes, Rennes, Lyon, Bordeaux et en Ile-de-France. « Ce sont les régions où il y a de gros besoins d’évacuation de terre sur les chantiers », précise Nathaniel BEAUMAL. Les agriculteurs intéressés ont jusqu’au 31 mars pour candidater sur le site internet de Terra Innova.

       En avril-mai, l’équipe se rendra sur le terrain vérifier la faisabilité du projet. La réalisation est prévue entre juin et septembre, « à la belle saison, pour rouler dans les champs sans les abîmer ». Elle s’achèvera cet hiver avec la plantation de 20 000 arbres.

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Publié le 28 mars 2020

Seconde Guerre:

Les Bigoudènes manquaient aussi... d'amidon

Publié le 09 mai 2017 à 00h00. Modifié le 09 mai 2017 à 16h33

 

 

 

Photo de Marie Pochat lors de l'anniversaire de son centenaire.

La Bigoudène, qui réside au port de Léchiagat, est l'une des dernières à porter la coiffe.

Derniers préparatifs chez elle avant la cérémonie organisée en son honneur.

Photo Le Télégramme.

      Aujourd'hui, le port de la coiffe est tombé en désuétude. Il reste moins de cinq Bigoudènes qui la portent quotidiennement. Dans les années 40, la mode était en revanche bien ancrée mais elle a été mise à mal par l'un des rationnements dus à la Seconde Guerre mondiale, celui de l'amidon.

        Pendant la Seconde Guerre mondiale, au Guilvinec, les femmes ne portaient plus la coiffe. Outre le fait qu'il s'agissait d'un attribut de coquetterie, évidemment éloigné des préoccupations propres au temps de guerre, la raison en est plus triviale et anecdotique. À cause des perquisitions et du rationnement, il manquait de tout, de beurre, de pain, de sucre... et aussi... d'amidon. Les repasseuses officielles des coiffes n'étaient tout simplement plus approvisionnées en amidon, permettant de garantir la rigidité du tissu et, par-là, la tenue de la coiffe.

Le préfet alerté

 

        Dès le mois de mai 1941, le maire du Guilvinec, M. Le NIVES, nommé par le gouvernement de Vichy, fait suite aux doléances des « artisanes, repasseuses de coiffes bigoudènes », en alertant le préfet : « Elles ne peuvent plus exercer leur profession faute d'amidon [...]. Elles sont donc contraintes au chômage ». Il déplore que beaucoup de jeunes Bigoudènes « sortent en cheveux » et lui fait part de ses inquiétudes : « L'habitude venant, ces personnes abandonneront définitivement la coiffe ». Et le maire de surenchérir : « Il ne vous échappera pas que, de ce fait, beaucoup du pittoresque de la Bretagne va disparaître à jamais ». Il précise, pragmatique, que « les besoins hebdomadaires pour dix artisanes sont de 20 kg d'amidon ».

       Dans un autre courrier adressé, en février 1942, au président de l'Union des artisans du Finistère, pour lui rapporter leurs doléances, le maire cite « Marie-Anne BERROU, rue de la Gare, Anna Le MARC, quartier de la Marine et Mme L'HELGOUALCH, rue de la Gare » réduites encore au chômage, faute d'amidon. En réponse, le président de l'Union des artisans du Finistère, préconisera de petits arrangements entre artisanes pour pallier le manque : « Il suffirait qu'une repasseuse favorisée de plusieurs bons accepte de leur en prêter en attendant les leurs », pour ménager ainsi à chacune « une petite provision de dépannage ».

       Le 18 décembre 1944, le maire revenant à la charge, alerte à nouveau le préfet sur le fait que « 600 kg d'amidon, répartis entre deux grossistes, se détériorent à Morlaix », alors même qu'aucune attribution n'a été consentie aux repasseuses de coiffes depuis plus d'un an. Le maire faisant, à l'occasion, une petite leçon de repassage au préfet : « Vous n'ignorez pas en effet que l'amidon est indispensable pour les coiffes bigoudènes ». La réponse du préfet, signifiant son autorisation du déblocage de l'amidon, ne se fera pas attendre, elle date du 26 décembre 1944.

La coiffe remplacée par la charlotte

      Les craintes de l'élu du Guilvinec se sont pourtant avérées fondées concernant la perpétuation du port de la coiffe. En effet, l'abandon du port de la coiffe s'est fait progressivement à partir de la Seconde Guerre mondiale, notamment pour les jeunes femmes travaillant à l'usine. Quittant la coiffe, elles s'habillaient en « kiz ker », c'est-à-dire à la mode de la ville. Les anciennes ont continué à porter la coiffe, par tradition. Sur les photos d'usine, quelques Bigoudènes l'arboraient dans les années 1970 mais, pour respecter les règles d'hygiène mises en place dans les grands groupes agroalimentaires comme Saupiquet, dans les années 1980, les ouvrières d'usine ont eu l'obligation de porter sur leurs cheveux une « charlotte », en lieu et place de la coiffe.


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec/seconde-guerre-les-bigoudenes-manquaient-aussi-d-amidon-09-05-2017-11505576.php#UbBOVgmrLeI1UxTt.99

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Publié le 19 mars 2020

Napoléon avait-il des origines bretonnes ?

 

 

      CORRESPONDANCE, GAUTIER DEMOUVEAUX

     Durant sa vie et après sa mort, de nombreuses légendes ont circulé sur le compte de Napoléon Ier. L’une d’entre elles lui donne même une ascendance bretonne. Fabulation ou réalité ? Enquête.

Napoléon serait breton !

      Le futur empereur ne serait pas le fils de son père, Charles Bonaparte, mais le rejeton naturel du comte Charles-Louis de MARBEUF, un noble rennais devenu gouverneur de Corse en 1768. Il aurait séduit la mère de Napoléon, la belle Laetizia, et le petit Caporal serait le fruit de cette union adultérine.

       « Napoléon s’est souvent interrogé sur cette paternité, notamment au cours de son retour d’Égypte où il a calculé les dates de sa conception avec les scientifiques Monge et Berthollet, expliquait l’académicien Jean-Marie Rouart dans son ouvrage Napoléon ou la destinée, publié en 2012. Cette interrogation change un peu le regard que l’on porte sur le personnage. »

       Une histoire confirmée par l’un des protagonistes, le célèbre mathématicien Gaspard Monge, qui décrit la scène dans ses mémoires : « Bonaparte se montra, ce soir-là, préoccupé… et il aborda la question scabreuse de sa naissance. Faisant allusion à la liaison connue de sa mère avec M. de MARBEUF, gouverneur de la Corse, et à la protection de celui-ci sur ses enfants, il expliqua combien il aurait désiré connaître avec certitude son vrai père. […] Traitant le problème comme une question scientifique, il fit des rapprochements de temps sur le départ du gouverneur et sur sa naissance et arriva à conclure qu’il était bien le fils de Charles. »

Une naissance en Bretagne ?

      Pourtant, pour les partisans de cette théorie, même si le principal intéressé croit bien être le fils de son père, certains affirment encore aujourd’hui qu’il ne serait pas né à Ajaccio, dans la maison familiale des Bonaparte, mais au manoir de Penarvern dans le Finistère, le domaine des MARBEUF.

 

 

 

 

 

    C’est le cas du Canadien Ben Wieder, qui fut président de la Société napoléonienne internationale. Auteur de nombreux ouvrages sur l’ère napoléonienne, cet autodidacte plus connu dans le milieu du culturisme (il a lancé la carrière d’Arnold Schwarzenegger !), que de celui des études historiques, a mené son enquête dans les années 2000. Il affirme que Napoléon ne serait pas né en 1769 mais deux ans plus tard en Bretagne, dans le fameux château de la famille MARBEUF, où Laetizia serait venue accoucher en cachette.

     Wieder relève quelques faits troublants : la date du baptême du petit Napoléon, qui est célébré en Corse le 21 juillet 1771, soit près de deux ans après la naissance de l’enfant. Étonnant selon lui, à une époque où on baptisait les enfants quelques jours après leur naissance, de peur qu’ils ne survivent pas !

 

 

 

 

 

 

 

Le manoir de Penarvern, à Sainte-Sève (Finistère).

Selon une légende bretonne, c’est dans ce château que Napoléon serait né en 1771.

(Photo : Kergourlay/Wikicommons)

    De plus, Napoléon aurait été porté sur les fonts baptismaux dans l’église de Sainte-Sève dans le Finistère. Il s’appuie sur le témoignage de familles de la noblesse locale, qui jurent avoir vu le nom de Laetizia dans le registre de l’église sous le Second Empire ! Comme par hasard, les pages ont été déchirées…

    Elles auraient mystérieusement disparu à la suite de l’intervention de la police impériale du Second Empire, sous l’ordre même de Napoléon III. Preuve ultime, Napoléon signifierait en fait Na Pol Leon, « né à Saint-Pol-de-Léon » ! Implacable… Et de conclure : « La vérité passe par trois étapes : d’abord on s’en moque, puis on la combat de façon violente, et enfin on l’accepte comme une chose évidente… »

Une légende colportée depuis les années 1850

     Oui mais… Si les pages du fameux registre paroissial de Sainte-Sève ont bien été arrachées, la copie qui se trouve aux archives départementales du Finistère est bien complète. Et ni Napoléon ni sa mère n’y apparaissent ! Les pages vierges auraient en fait été utilisées par les révolutionnaires, à une époque où le papier était un objet assez rare qu’on ne pouvait gaspiller.

      Selon l’historien Charles Chassé, la légende d’un Bonaparte breton aurait été propagée dans les années 1850 par une romancière à l’imagination féconde, la comtesse Elvire de Cerny…

   «Depuis près de deux siècles on raconte tout et n’importe quoi sur cette histoire, avoue David Chanteranne, historien spécialiste de la question napoléonienne. Napoléon est bien le fils Charles Bonaparte, et il est bien né le 15 août 1769 à Ajaccio. En revanche, plusieurs témoignages confirment la proximité entre le comte de MARBEUF et la mère de l’empereur. »

    Cela expliquerait-il pourquoi le gouverneur de l’île va soutenir durablement la famille Bonaparte ? «Certes il fait placer les deux frères aînés, Joseph et Napoléon, dans de très bonnes écoles militaires, qui vont leur permettre ensuite d’accéder à des postes de hauts rangs, une élévation sociale impossible sans MARBEUF », poursuit l’historien.

     Il ajoute : « Mais cela se justifie, et pas seulement parce qu’il trouvait très joli le fait d’avoir Laetizia à ses côtés. Les Bonaparte étaient une famille noble, modeste mais assez fortunée vis-à-vis du reste de la population corse. La famille avait été proche de Pascal Paoli, le grand général de l’indépendance de la Corse. Le fait que le père de Napoléon se rallie au camp français après le départ de Paoli fait de cette famille un élément de poids pour le royaume. MARBEUF va remercier Charles Bonaparte pour prouver la gratitude de la France. »

 Louis, le fils caché de MARBEUF et Laetizia

     

 

 

 

 

 

 

 

   

     Louis était différent de ses frères, de par son physique et son caractère. De plus, il est le père du futur empereur Napoléon III. Or, les derniers tests ADN effectués sur le corps de Louis-Napoléon montrent qu’il n’avait pas de sang Bonaparte dans ses veines. Ce qui tend à prouver deux choses : soit Louis n’est pas le fils de Charles Bonaparte, soit Louis-Napoléon n’est pas le fils de Louis…»

    Les Bretons se seraient donc trompés d’empereur ! Si Napoléon Ier n’est pas breton, son neveu, Napoléon III, pourrait être le petit-fils du comte MARBEUF…

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     Louis Bonaparte (avec son fils Louis-Napoléon, futur Napoléon III) serait né de la liaison entre Laetizia, la mère de Napoléon, avec le comte MARBEUF. (Photo : Jean-Baptiste Wicar – PD Art/Wikicommons)

    Il est cependant prouvé que MARBEUF est, malgré son âge, un vert-galant. « Il aura même des enfants à plus de 70 ans, avec une femme corse qu’il épousera en secondes noces  , note David Chanteranne. Il a donc très bien pu être l’amant de la mère de Napoléon.

«Deux témoignages très précis corroborent l’idée que MARBEUF serait le père non pas de Napoléon, mais de son frère Louis, l’un des plus jeunes de la fratrie. Cela pourrait correspondre avec sa date de naissance, et viendrait confirmer ce que les gens qui entouraient Napoléon disaient du temps de l’Empire :

Les Côtes d'Armor ont 30 ans 

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          Nous sommes le 7 mars 1953. Le Briochin Alphonse Boulbain, alors président des Syndicats d’initiative des Côtes-du-Nord, participe à un congrès à Paris. « Au moment de passer à table, raconte-t-il à Ouest-France, l’un des organisateurs me dit : je vous ai placé avec des gens de votre région. C’était sympathique, mais je me suis retrouvé à côté de gars qui venaient… de Lille

Publié le 27 février 2020

 

       Alors que l'on fête, ce 8 mars, les 30 ans du changement de nom des Côtes d'Armor, retour sur plusieurs décennies d'un âpre combat pour en finir avec les Côtes du Nord, une appellation trop dévalorisante pour l'attractivité de notre département.

1790

       L'histoire commence le 4 mars 1790. Par décret royal, la France est découpée en 83 Départements. Les députés bretons de l'Assemblée constituante baptisent notre Département du nom de Côtes du Nord. Il faut savoir qu'à l'origine, le Finistère devait s'appeler Côtes de l'Ouest et le Morbihan Côtes du midi, mais leurs députés respectifs obtinrent gain de cause pour les dénominations actuelles. Restaient donc les mal nommées Côtes du Nord. Depuis, régulièrement, des voix s'élevèrent contre cette « injustice ».  A partir du XIXe siècle, certains s'étonnèrent de ce nom mal approprié. Ainsi, en 1862, Monsieur Gaultier du Moltay, conseiller général, écrivait : « Cette appellation est défectueuse... Les Départements de la Seine Inférieure et du Pas de Calais ont une étendue de côtes plus importante sur la Manche et sont plus au nord que nous. Ils auraient mérité l'appellation qui est la nôtre.»

1914

       En 1914, c'est André Desportes, professeur au collège des Cordeliers à Dinan qui manifestait ainsi sa déception : « Nous vivons dans l'extrême ouest de la France, mais nous sommes des Côtes du Nord, un nom qui ne nous apprend rien.» Il faudra attendre 1953 pour que Pierre Olivaux, hôtelier à Saint-Cast-le-Guildo et délégué hôtelier du Comité d'études et de de liaison des intérêts bretons (Celib), lance une enquête sur le changement de nom du Département. Les très nombreuses réponses révélèrent une immense majorité pour le changement de nom. Petit à petit, l'idée germe et en 1956, le Conseil municipal de Lannion vote un vœu en ce sens.

 

1959 : 307 communes votent pour les « Côtes d'Armor »

         Mais la première campagne d'envergure viendra de la Ville de Saint-Brieuc, le 10 juillet 1959, lorsque Fernand Durand, adjoint au maire, fait adopter à l'unanimité du Conseil municipal un vœu pour que les Côtes du Nord deviennent Côtes d'Armor, vœu repris dans la foulée par 307 communes du département sur 385, six seulement ayant voté contre, les autres ne s'étant pas prononcées. Et en novembre 1961, Saint-Brieuc va même jusqu'à imprimer « Côtes d'Armor » sur ses enveloppes de correspondance, provoquant l'ire du préfet et des  PTT. Plus étonnante est la réaction négative de la société d'émulation pour laquelle « ar mor » signifiant « côte » en breton, on se retrouverait devant un pléonasme.

1960

       Dans le même temps, le 10 janvier 1960, Victor Rault, conseiller général, soumet un vœu pour le changement de nom au vote de l'assemblée départementale, qui préfère, prudente, confier le dossier à une commission spécialisée. Le préfet, saisi des travaux de cette commission, confia le dossier aux Archives départementales. Pour autant, le débat reste ouvert au Conseil général et, le 20 avril 1962, sous la présidence de René Pléven, il demande officiellement au gouvernement de rebaptiser le département « Côtes d'Armor ». Mais il fallait pour ce faire l'accord de la Région et des trois autres Départements bretons, et le Finistère ne l'entendit pas de cette oreille, considérant qu'il dispose de deux fois plus de côtes (ar mor) que les Côtes du Nord. La demande essuie donc un refus du ministre de l'Intérieur de l'époque, Roger Frey, qui écrit à la députée Marie-Madeleine Dienesch que « attribuer le nom 'Côtes d'Armor' serait un pléonasme puisque 'ar mor' veut dire côtes en langue bretonne », lui suggérant toutefois que le Conseil général pouvait proposer un autre nom. Le projet fut alors provisoirement abandonné.

1984

       Il y eut bien une autre tentative de l'union départementale des syndicats d'initiatives du département qui proposa « Côtes des granites » dans les années 78-80, mais le projet n'aboutit pas. Le projet de changement de nom connaît un ultime rebondissement en 1984, lorsqu’Alphonse Boulbain[1], président de l’Union des syndicats d’initiatives, revient à la charge avec « Côtes d’ Armor ».

 1988 François Mitterrand : « Côtes d'Armor, c'est un joli nom »

     Les communes sont à nouveau consultées et le Conseil général, présidé par Charles Josselin, redemande officiellement le changement de nom le 22 janvier 1988. « Nous avons commencé par consulter la Région et les autres Départements bretons, se souvient Charles Josselin, et nous n'avons rencontré aucune opposition, pas même du Finistère ». Quelques mois plus tard, convié par le président de la République François Mitterrand pour une visite d’État en Tunisie, Charles Josselin profite du voyage en avion pour lui en toucher un mot. « Le président m’a écouté sans prononcer un mot puis, lorsque j'en eus terminé, il me dit simplement : 'Côtes d'Armor, c'est un joli nom'. Je savais que la partie était gagnée ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] J’ai bien connu son frère, Jean, qui a été mon professeur de dessin à l’IND de Guingamp !

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Publié le 5 mars 2020

Deux traductions pour le mystère

de la roche gravée du Caro de Plougastel-Daoulas

      De nombreuses personnes se sont rendues sur les lieux pour tenter de déchiffrer les inscriptions sur cette pierre principale de 2 m de haut pour 1,60 m de large.

      De nombreuses personnes se sont rendues sur les lieux pour tenter de déchiffrer les inscriptions sur cette  pierre principale de 2 m de haut pour 1,60 m de large.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Que signifient les inscriptions gravées sur la roche du Caro, à Plougastel-Daoulas ? Au terme d’un concours qui a suscité 61 réponses complètes, le mystère est en partie levé.

      Des articles publiés aux quatre coins du monde, quelque 2 000 mails reçus en dix jours, depuis la Russie jusqu’en Argentine. En lançant son « défi Champollion », un concours d’interprétation doté d’un prix de 2 000 euros, la mairie de Plougastel (29) a réussi un coup magistral. Ces lettres, gravées à même la roche, ont suscité la curiosité de chercheurs, étudiants et linguistes du monde entier, projetant une lumière inédite sur la commune, jusque-là essentiellement connue pour ses fraises et son calvaire.

Un appel national pour traduire une pierre énigmatique

      Ce lundi matin de février 2020, l’effervescence est donc à son comble, en salle des mariages, où le mystère doit être enfin levé. 600 personnes ont validé leur inscription au concours, pour 61 dossiers complets enregistrés. Le jury, composé d’élus et de professeurs d’histoire, en a sélectionné six, avant d’arrêter son choix définitif. Alors ? « On n’a pas levé 100 % du mystère, mais à peu près 80 % », annonce Dominique Cap, avant d’introduire les lauréats. Oui, les lauréats. Car de ce concours ne ressort pas une traduction définitive, mais deux lectures bien différentes…

Hommage à un homme péri en mer

     Toutes deux s’accordent sur l’essentiel : le texte a bien été gravé en 1786, date qui apparaît sur la roche, qui fait suite à la mort tragique d’un homme. Pour le reste, on cherche encore les « 80 % » de points communs…

 

 

Roger Faligot (à gauche) et Noël Toudic

      Noël Toudic, un professeur agrégé d’anglais, diplômé d’études celtique, a lu dans la roche l’hommage d’un soldat de la Royale à un frère d’armes, péri en mer. « Serge est mort quand mal exercé à ramer l’an dernier son bateau fut retourné par le vent », traduit-il. « Je me suis placé d’un point de vue strictement linguistique. J’ai traduit ce breton du XVIIIe en breton contemporain, puis en Français. Et je suis sûr que ma traduction est la bonne à au moins 80 % ».

      Le binôme formé par l’écrivain passionné d’histoire Roger Faligot et le dessinateur Alain Robet, table quant à lui sur l’hommage d’un homme à un ami disparu : « Il était la bravoure et la joie de vivre incarnées. (…) Dans un endroit ou l’autre de l’île, il a été frappé et il en est mort ». La conviction de Roger Faligot, qui va remettre son prix à l’école Diwan de Plougastel : « l’auteur n’était pas un grand lettré, peut-être un prisonnier gallois de la bataille d’Ouessant, qui a eu lieu cinq ans auparavant. Son texte mêle breton et mots gallois ».

Du mystère à la controverse

      Si le mystère est en partie levé, la controverse n’est pas loin, selon Noël Toudic, jugeant l’autre version retenue « à côté de la plaque. Ils fantasment ». Le Bretillien interroge même le concours lancé par la municipalité. « Une bonne idée de com’. Mais s’ils voulaient résoudre le mystère, il fallait réunir un comité d’experts en langue bretonne. D’ailleurs, il n’y a aucun professeur de langue bretonne dans le jury. Ça interroge ! ».

     En attendant d’éventuelles contributions qui pourraient confirmer l’une ou l’autre des traductions, la municipalité de Plougastel peut, en tout cas, se frotter les mains. La notoriété de la roche du Caro a largement dépassé ses frontières, et pourrait devenir un nouvel atout touristique. Une réplique, à l’identique, sera bientôt installée au musée de la fraise. Avec les deux traductions.

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Publié le 5 mars 2020

 

 

 

 

 

 

 

      Haïti, Népal, Saint-Martin… : depuis dix ans, Pica (Pompier international Côtes-d’Armor) parcourt le monde pour porter secours aux victimes de catastrophes naturelles. En plus des missions d’urgence, les pompiers costarmoricains assurent des formations auprès de leurs homologues étrangers.

      PICA, ou Pompier international Côtes-d’Armor, est officiellement né il y a dix ans, le 8 février 2010. Mais, l’idée de créer une telle association à but humanitaire mûrissait depuis des mois déjà dans la tête de certains pompiers costarmoricains. 

      Pompier international des Côtes-d'Armor est une association humanitaire bretonne qui a pour ambition de porter secours et assistance aux pays victimes de catastrophes naturelles ou humanitaires.

     Ces pompiers qu'ils soient Professionnel, Volontaire, Médecin ou Infirmier en activité ou à la retraite, ont décidé de mettre bénévolement leur expérience et leur savoir-faire au service des autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Six Semaines Au Cœur De L’épidémie Ebola

Le récit du Dr Nadia Georges Président de PICA

 


 

 

30 Jours de Mission au NEPAL en 2015

 

Mission Philippines: du 26 /11 au 10 Décembre 2013

 

 

      Les sauveteurs sur un terrain difficiles ont pris en charges plus de 600 victimes, ont participés à la construction d'abris provisoires à la réhabilitation d'une école, ainsi qu'à la mise en œuvre d'une unité de potabilisation de l'eau au profit des sinistrés.

 

Pompiers Humanitaires PICA

 

L’association PICA fête ses 10 ans d’existence en 2020 🎉

À cette occasion COB FM 92.7 met un peu plus en lumières nos actions

Vous pourrez entendre notre Présidente Nadia Georges à plusieurs reprises sur les ondes, ou retrouvez cette interview en podcast ci-dessous 👇👇

SDIS 22 - Officiel BIRTA France

 

Merci d'envoyer vos dons à :

Association PICA

Centre de secours du Perray

109 rue des Vallées

22950 TREGUEUX.

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Ces pompiers des Côtes-d’Armor interviennent partout dans le monde

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      En achetant son livre vous participez au soutien, en venant en aide aux enfants orphelins, victime du virus ébola.

      Pour acheter son livre, En vente chez la librairie mot et image à Guingamp

      Vous le trouverez également à l'espace culturel du centre Leclerc Plérin et Ploufragan.

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      Pour plus d'infos contactez-nous : asso.pica@gmail.com 

Nadia et les enfants comptent sur vous!

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     Durant 30 jours, médecins, infirmier, secouristes de notre association ont participé aux secours engagés au Népal auprès de leurs collègues d’AAIP et PHN.

 

      Ils ont établis leur camp de base et un dispensaire dans le Village Thulo Sirubari, lourdement touché par les deux séismes majeurs le 25 Avril et le 12 Mai 2015.

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      Notre équipe a quitté Magay ce Dimanche, après une mission riche, intense et pleine de rencontre sur le terrain. Sur place elle a abattu beaucoup de travail pendant leur séjour, et pourtant il reste tant à faire encore là-bas.                Remercions ses bénévoles qui ont quittés leur confort de vie pour porter aide et assistance à des hommes, des femmes, des enfants plongés dans le chaos et la détresse. Remercions ceux qui resté en France ont œuvrés pour la réussite et le soutien de cette mission.

Publié le 1er juillet 2019

Finistère. 2 000 € si vous déchiffrez

les mystérieuses inscriptions du rocher du Caro

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La municipalité de Plougastel-Daoulas, par l’intermédiaire de Michel Paugam, délégué au petit patrimoine (ici à droite), lance un appel national pour résoudre l’énigme du rocher du Caro. | OUEST-FRANCE

 

    Personne n’a encore trouvé la signification des inscriptions gravées sur ce rocher. La mairie de Plougastel-Daoulas (Finistère) promet 2 000 € à qui décryptera le « mystère Champollion ».

      Une roche, dans l’anse du Caro, que les marées viennent lécher au fil des marées et qui porte de bien étranges inscriptions.

      Des lettres alignées, parfois à l’envers, des groupes de mots indéchiffrables, trois dates 1786, 1789 – années qui correspondent à la construction du fort du Corbeau – et 1920. Cette dernière aurait été gravée par un soldat russe en garnison dans le fort. Un habitant du Caro l’a appris de sa grand-mère. Mais pour le reste… Qui a pu écrire cela ? Quelle est la langue utilisée ? Quel est le sens de ce message ?

     À ce jour, tout cela reste une véritable énigme. Depuis des années pourtant, nombre de personnes se sont penchées sur le problème sans y apporter la moindre réponse.

      Un appel lancé auprès des linguistes et des historiens

    Pour tenter de résoudre le mystère, la municipalité vient de lancer un appel national auprès des linguistes, historiens et autres spécialistes pour résoudre ce mystère. Tout le monde peut participer à ce concours qui se déroule de mai à septembre et doté de 2 000 € de prix.

   Règlement de participation auprès de Véronique Martin. Par mail : veronique.martin@mairie-plougastel.fr. Adresse postale : 1, rue Jean-Fournier, 29470 Plougastel-Daoulas.

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Publié le 1er novembre 2018 

L’album d’Alan Stivell

     Les plus anciens d’entre nous se souviennent certainement qu’en pleine époque Hippie, la TV française en noir et blanc balança un jour devant ses projecteurs un garçon avec une harpe dans une émission de variétés très stricte de l’époque…

     C’était après un mois de mai devenu historique… Le 17 août 1968, très exactement. Et ce samedi-là, la TV (qui ne diffusait à l’époque que deux chaînes, toutes deux en noir & blanc) proposa “Ce soir en Bretagne”.

     Gilet en peau de mouton retourné, un jeune homme de vingt-quatre ans du nom de Alan Stivell apparait pour la première fois dans une grosse émission de télévision pour y incarner avec sa harpe la Bretagne des traditions, la musique celtique enracinée… nous proposant avec cet instrument des sons que nous n’avions jamais entendus, chantant dans une langue bretonne des compositions qui mettaient tout ce que nous connaissions du pays des menhirs au rang de la préhistoire.

     Car oui, Alan Stivell c’est ça, le point de départ d’une culture bretonne offrant une renaissance à une région qui était souvent maltraitée, et dont certains n’hésitaient pas à se moquer. Tel un chef de meute respecté (et craint), Alan Stivell a ouvert la voie à d’autres magnifiques artistes comme Dan Ar Bras, les frères Guichen, Denez Prigent et tant d’autres.

     Alors, pour ses 50 ans de carrière, cet immense artiste a invité plein d’amis qu’il a croisé sur les routes… Andrea Corr, Francis Cabrel, Fatoumata Diawara, Murray Head, Angelo Branduardi, Bob Geldof ou encore Yann Tiersen et un certain Claude Lemesle. Une liste d’invités qui en dit long sur la reconnaissance que mérite ce musicien.
     Certes, Alan Stivell revisite d’anciens titres qui ont marqué son œuvre, avec un “Tri Martolod” presque punk dans sa vision, et embarquant toute son équipe en plein délire celtique, mais cela fait un bien fou en écoutant cette nouvelle version! Déterrant aussi des tréfonds du passé un Angelo Branduardi prêt à nous chanter à nouveau “La demoiselle”… mais non, Alan Stivell lui a offert de collaborer à un titre à sa mesure, “Brésilien – Brocéliande”, et la magie opère, immédiatement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     « Human Kelt » est le titre du 22ème album (en enlevant les 3 albums live) d’Alan Stivell, prophète de la musique bretonne à travers le monde depuis les années 70.

     Un album qui sortira le 26 octobre prochain, tandis qu’Alan Stivell entamera une tournée pour le présenter, en amont, à partir du 10 août à Lorient, durant le Festival Interceltique.

     Pour cet album, l’artiste s’est entouré de nombreux invités dont Francis Cabrel, Murray Head, Andrea Corr, Yann Tiersen, Angelo Branduardi, Bob Geldof, Dan ar Braz, Carlos Nuñez, les Frères Morvan, l’Orchestre Symphonique de Bretagne, etc.

     Nos confrères d’Ar gedour, qui en savent un peu plus sur le contenu, écrivent : « Selon Alan, cet opus sera comme un nouvel “Again” du 21ème siècle. Dans ce disque il avait revisité ses thèmes traditionnels comme Son ar Chistr, Ian Morrison Reel, The foggy Dew, Tri Martolod, Pardon Spezed, Spered Hollvedel, etc… avec un son plus rock et plus électro.»

     Le disque sera disponible, en CD et double-vinyle, chez World Village (label de PIAS) et produit par Keltia III.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit photo : DR [cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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Publié le 29 octobre 2018

Le canot de Napoléon

a quitté le Palais de Chaillot

pour retourner à Brest

Par Chrystel Chabert @Culturebox Publié le 15/10/2018 à 18H19

 

 

Le canot de Napoléon Ier avant son déménagement vers Brest.© France 3 Culturebox

 

      Back to Brest pour le canot de l’Empereur ! Après 75 ans passés entre les murs du Musée de la Marine à Paris, le navire d’apparat construit pour Napoléon Ier en 1810 va retrouver Brest, son port d’attache. Un retour au bercail qui a demandé des mois de préparation et une belle percée dans le mur du Palais de Chaillot !

      En plus de 200 ans d’existence, le canot de l’Empereur a passé plus de temps dans un musée que sur l’eau.  

      Construit à la va-vite en 1810, cette embarcation impériale a été voulue par Napoléon Ier pour visiter l‘arsenal de la ville belge d’Anvers, alors occupée par les Français.

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Juché sur ce navire d’apparat de 19 mètres, propulsé par 22 rameurs, l’Empereur fait ainsi une entrée triomphale dans ce territoire récemment annexé : "C’est à la fois un geste politique d’aller visiter les travaux de fortifications de ce port et une façon de montrer la puissance française à ces pays nouvellement conquis" explique Annie Madet-Vachet, chef du service restauration du Musée de la Marine.© France 3 Culturebox (capture d'écran)

Délaissé mais pas (totalement) oublié

     Le canot est ensuite transféré à Brest en 1858 pour une visite de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Pour l’occasion, on lui rajoute une couronne et une sculpture de Neptune. Il flotte à nouveau sous la IIIe République lors de voyage officiel, avec à son bord Félix Faure (1896) puis Émile Loubet (1902). L’embarcation est ensuite reléguée dans le port de Brest, quasiment laissée à l’abandon. Mais en 1943, pour éviter sa destruction lors des bombardements alliés, elle est transférée vers Paris, en train, sous escorte allemande, pour être exposée au nouveau musée de la Marine au Palais de Chaillot. Enfin... pas tout de suite : il a fallu attendre deux ans pour obtenir l'autorisation de percer un trou dans le Palais pour permettre d'y faire pénétrer le canot !

© France 3 Culturebox (capture d'écran)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un canot fragile

      Rebelote soixante-quinze ans plus tard : un nouveau trou (6,90 m de large pour 4,75 m de haut) est percé à Chaillot pour faire ressortir le canot qui cette fois, va rejoindre Brest par la route. Mais comme le rappelle Jean-Pierre Letenoux, Conservateur du patrimoine, "ce bateau n'a pas été construit pour durer, il est fragile et les vibrations de la route peuvent l'endommager". Un berceau aux formes de l’embarcation a donc été conçu, ainsi qu'une structure de 20 tonnes, à hygrométrie constante, enserrant le tout.

Visible fin 2019

      Mais les Brestois et les touristes ne pourront pas venir l'admirer tout de suite : le canot de l'Empereur va d'abord rester plusieurs mois à l'abri pour s'habituer au changement d'air. Il rejoindra ensuite le site des Ateliers des Capucins (des bâtiments de l'Arsenal de Brest reconvertis en centre culturel et commercial) fin  2019.

Si ce transfert a été envisagé, c'est parce que le Musée de la Marine de Paris va subir de grands travaux qui vont durer au moins jusqu'en 2021. Avec une scénographie très différente, le futur musée ne prévoit pas d’exposer à nouveau le canot. Son retour à Brest est donc devenu évident.

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Publié le 27 octobre 2018

Universités.

Favoriser les échanges entre la Bretagne et l’Australie du Sud

 

Publié le 20 octobre 2018 à 16h13

image: https://www.letelegramme.fr/images/2018/10/20/bernard-pouliquen-vice-president-de-la-region-bretagne_4224989_540x272p.jpg?v=1

Bernard Pouliquen, vice-président de la région Bretagne chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur (à gauche) et Steven Marshall le Premier ministre d’Australie méridionale. (Erwan Miloux)

      Ce samedi 20 octobre 2018, la région Bretagne accueillait, à Rennes, le Premier ministre de l’Australie méridionale. À cette occasion, un accord a été signé pour développer les échanges d’étudiants entre les deux régions.

      C’est en présence de Steven Marshall, Premier ministre d’Australie méridionale (1,6 million d’habitants), et Bernard Pouliquen, vice-président de la région Bretagne chargé de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la transition numérique, que cet engagement a été ratifié entre les différents responsables universitaires.

      Il devrait ainsi permettre une meilleure collaboration entre l’université d’Australie du Sud (UniSA), celle de Bretagne sud et l’IMT (l’Institut Mines-Télécom) Atlantique Bretagne - Pays de la Loire, issu de la fusion des écoles d’ingénieurs des Mines de Nantes et de celle des Télécom Bretagne. L’idée est de créer une chaire industrielle avec des coopérations notamment autour de la construction navale, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la défense ou encore l’environnement.

     La région Bretagne y consacrera 100 000 € pendant cinq ans tout comme l’UniSA. Les industriels devraient également apporter leur contribution à ce projet, qui devrait être finalisé en février prochain lors d’un déplacement d’une délégation de la Région en Australie. À noter qu’un accord a également été conclu pour des échanges universitaires dans le domaine culturel entre l’ESAAB (École européenne supérieure des arts de Bretagne) et l’UniSA.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/universites-favoriser-les-echanges-entre-la-bretagne-et-l-australie-du-sud-20-10-2018-12111977.php#0R6ylmMyrsiCpZCi.99

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Publié le 27 octobre 2018

Les Bretons d’Allemagne du Nord

fêtent 20 ans d'amitiés brito - allemande

à Hambourg le 27 octobre 2018

Communiqué de presse de abban e.V. Association des bretonnes et bretons d\'Allemagne du (porte parole herve Kerouredan) publié le 10/10/18 11:57

     L’ABBAN fait venir la Bretagne à Hambourg – fest-noz à la FABRIK le 27.10.2018

Chers ami(e)s de la Bretagne, / de la musique celtique, / danseurs,

     Hambourg met la Bretagne à l’honneur au travers d’un évènement musical typiquement breton et tout à fait particulier, à savoir un… FEST-NOZ le 27 octobre 2018 à la FABRIK de Hambourg

     La soirée est organisée par l’ABBAN, l’Association des Bretonnes et Bretons d’Allemagne du Nord, qui fête ses 20 ans cette année. Et qui dit grand anniversaire dit grand programme ! Deux groupes viendront spécialement de Bretagne pour se produire à cette occasion :

     Le groupe HIKS, qui fait bouger les festivals de Bretagne avec ses sons « électro-breizh » depuis plusieurs années (bombarde, guitare, violon, basse, batterie, sonorisation).

     Le duo Vincendeau/Pichard, qui fait entrer la musique jouée sur des instruments traditionnels (vielle et accordéon diatonique) dans un univers tout à fait moderne.

     Ils seront précédés du groupe de notre association, Sonioù an Norzh.

     Si les groupes diffèrent par leur style musical, ils ont tous un point commun : l’énergie qui rend des plus actuelles les danses traditionnelles encore très vivantes. Les non-danseurs pourront tout simplement profiter de la musique en buvant un verre de cidre, même s’ils auront peut-être du mal à résister à l’appel de la danse !

     Nous espérons vous voir nombreux à la FABRIK et vous invitons à transmettre l’information à toute personne pouvant être intéressée.

     Kenavo,

     L’ABBAN

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Publié le 27 octobre 2018

Ma Bretagne à moi, Mexicaine.

 

     Je suis Mexicaine, et j’aime mon nouveau pays, la Bretagne.

 21 octobre 2018 Carla MARTINEZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

     Je suis arrivée en Bretagne il y a bientôt cinq ans. Et je n’en connaissais presque rien. Je suis mexicaine et pour moi déjà, la France était un truc étrange et lointain.

     La Bretagne ? Une inconnue. Mais un Breton est apparu dans ma vie … et tout a basculé.

     Je me suis mariée avec lui en été 2013 et j’ai débarqué avec mes deux garçons, âgés à l’époque de six et neuf ans, et trois valises, le premier janvier 2014.

     Depuis, je suis largement tombée aussi amoureuse de la Bretagne que je l’étais déjà de mon Breton.

     C’est ce petit coin du sud de la Bretagne qui m’a montré que vivre dans un pays autre que le mien était possible même si je n’étais déjà plus toute jeune.

     Il pleut, oui, et il ne fait pas très chaud. Chez moi non plus d’ailleurs. Bien que pas mal de gens croient que le Mexique est de climat tropical partout. Dans ma petite ville mexicaine, située sur un plateau très haut, il fait froid en hiver et il ne fait jamais trop chaud. Donc, je suis bien ici. Je me suis acheté un bon coupe-vent qui est devenu mon meilleur compagnon.

     Et j’admire les couleurs et les formes de ce pays si diffèrent du mien.

     Là où chez moi il y a des cactus et des agaves, ici il y a des chênes et des châtaigniers. Ici, il y a du vert et du bleu, de l’eau partout. Des rivières, des fleuves, des lacs, des étangs… et surtout, l’Atlantique sauvage et merveilleux et le doux Golfe du Morbihan.

     Et là où chez moi il y a des ruelles en pierre, ici il y a des maisons à colombages.

     Là où chez moi il y a des pyramides anciennes, ici il y a des châteaux.

     Et là où chez moi il y a du bruit et de la musique tout le temps, ici il y a un silence imposant qui, au début, me faisait peur. Mais qui, une fois brisé, m’a montré un peuple chaleureux et fort.

     Mes journées se rythment au son de la musique des saisons bretonnes.

     Je travaille en tant que freelance pour une entreprise espagnole. Ainsi je vois passer le temps à travers la fenêtre de mon bureau. Je regarde mon voisin, âgé de plus de 80 ans, travailler dans son jardin jour après jour. Je vois les arbres fruitiers plantés par les grands-parents de mon mari fleurir. Puis donner des fruits, ensuite perdre leurs feuilles, et enfin se couvrir d’eau et de glace.

     J’ai fait un lien pour la vie avec cette terre le jour où j’ai accouché de ma fille. Ma petite Bretonne aux cheveux bouclés, née à côté de la petite mer, le Golfe du Morbihan.

     Je ne suis pas née ici. Je n’arrêterai jamais d’être Mexicaine. Mon visage rond, ma peau mate et mes cheveux noirs sont une fierté pour moi.

     Mais j’ai trouvé dans mon cœur un espace privilégié pour ce pays breton qui m’a aidé à découvrir son histoire riche et pleine de magie, et qui m’a permis de construire une famille et un projet de vie génial aux cotés de mon Breton bien-aimé.

     Nous avons bâti une maison.

     Mes garçons se reconnaissent comme Mexicains, mais aussi comme Français et comme Bretons. Je veux donner à ce pays autant d’amour qu’il m’a donné.

     Je ne partirai plus.

     Et quand je raconte mes sentiments, il y a pas mal de Bretons que me disent : « On ne naît pas Breton, on le devient ».

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Publié le 27 octobre 2018

Le pardon de Lochrist

retrouve toutes ses lettres de noblesse.

par Erwan Kermorvant 

     Célébrée avec ferveur le dimanche 16 septembre en la chapelle de Lochrist (Inguiniel), la messe du pardon de saint Cornély aura marquée à juste titre les fidèles présents par la qualité des chants interprétés, par la solennité de la célébration, sans parler de la beauté des lieux pour l’occasion complètement réaménagés.

     La messe du pardon était présidée pour la première fois par le Père Vincent Daniel, lequel est aussi curé doyen de Plouay, et ce dernier n’a pas manqué de faire connaître sa satisfaction à l’issu de la cérémonie, et de féliciter les responsables des lieux pour leur disponibilité et l’investissement de chacun dans la réussite de cette événement local.

     Il faut dire que les membres du comité de restauration de la chapelle de Lochrist, sous la houlette de leur présidente Irène Le Vouedec, n’avaient pas ménagé leurs efforts pour satisfaire les fidèles en aidant à restituer tout le cérémonial propre à un pardon breton digne de ce nom. Aussi n’a-t ’on pas hésité à inviter une chorale pour aider à chanter et à se réapproprier un répertoire trop longtemps passé sous silence. En effet, tous ont apprécié d’entendre et de chanter les cantiques bretons du lieu, spécialement remis à l’honneur ce dimanche grâce aux soins de monsieur Jean-Jacques Le Floch.

     Il faut signaler qu’il existe un riche répertoire de cantiques communs à saint Cornély à travers tout le département, et la paroisse de Plouhinec (à laquelle appartiennent une partie des membres de la chorale Trouz-ha-didrouz), possède également une chapelle dédiée au saint patron des bêtes à cornes sur son secteur. Bien connu dans le Morbihan bretonnant, cette dévotion à saint Cornély fut particulièrement populaire chez nous, et beaucoup ont encore en mémoire ces grandes processions d’antan, au cours desquelles marchaient tout à la fois hommes et bêtes. A ce titre certain auront regretté l’absence d’une bénédiction des animaux de la ferme qui aurait pu clôturer l’ensemble des célébrations religieuses du matin.

 

 

 

 

 

 

 

     Quoi qu’il en soit les personnes venues au pardon ont redécouverts ce matin-là, la beauté du maître-autel bien mis en valeur grâce à un chœur désencombré, ainsi que la présence d’une grande fontaine de dévotion situé à 300 mètres de la chapelle et surmontée d’un calvaire de facture ancienne. Les abords de la fontaine ainsi que le chemin d’accès avaient été correctement nettoyés par les habitants du quartier pour l’occasion. Cette procession réalisée en fin de messe comme le veut l’usage ancien, lequel prévoyait aussi un feu de joie, n’avait pas été organisée en l’état depuis environ une bonne trentaine d’année dans le village. Les plus jeunes l’ont donc accompli pour la première fois sous un soleil radieux.

     Jusque dans les années cinquante, la messe était célébrée tous les dimanches à Lochrist. Il n’y a pas encore si longtemps deux pardons annuels rassemblaient tout le quartier autour de sa chapelle : le pardon de la Sainte Trinité fêté le dimanche après la Pentecôte, et le pardon de saint Cornély célébré chaque 2ème dimanche de septembre avec procession à la fontaine accompagnée des chevaux du quartier, ainsi que de la statue de saint Julien (statue équestre classée et conservée dans la chapelle voisine de Locmaria). Lochrist était également le siège d’une ancienne trève de paroisse autrefois appelée Trev-Christ. En tant que subdivision de la paroisse d’Inguiniel, la chapelle de Lochrist possédait son presbytère et son cimetière, et il y avait là en résidence un prêtre, dont on montre encore la demeure.

     Un comité de restauration fut créé en 1986 dans le but de restaurer la chapelle et d’animer le quartier. Du fait d’un manque d’entretien à l’époque, l’enclos de la chapelle avait rapidement cédé la place aux ronces, aux lierres, et aux rejets de souches de châtaigniers. Beaucoup de travaux furent réalisés au fil du temps. Les plus importants se firent avec le concours de la municipalité. A savoir : défrichage de l’enclos, reconstruction des piliers de la porte d’entrée de l’enclos, remplacement de la voûte, changement des portes, fenêtres et vitraux, achat de bancs, réfection du retable et de l’installation électrique, rénovation de la fontaine et récemment début de reconstruction du mur de l’enclos de la chapelle.

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Publié le 21 septembre 2018

Batz-sur-Mer. « Bretonnes », nos femmes à l’honneur

Jusqu’au 30 septembre 2018

      « Bretonnes », c’est le nom de la magnifique exposition photographique qui se tient à Batz-sur-Mer jusqu’au 30 septembre 2018.

Bretonnes des cercles celtiques

      Ayant ouvert ses portes depuis le 17 juin dernier, l’exposition photographique Bretonnes n’a pas encore dit son dernier mot. Et laisse aux visiteurs jusqu’au 30 septembre prochain pour venir la découvrir au Musée des Marais Salants de Batz-sur-Mer, en presqu’île de Guérande (Loire-Atlantique). L’occasion de s’immiscer dans « un inventaire poétique, une enquête sensible, conduite auprès des cercles celtiques de Bretagne », nous indique le service de communication du Musée.

      Réalisés par le photographe Charles Fréger et fruit d’une résidence au Centre d’art GwinZegal à Guingamp, ce sont 43 portraits qui viennent subtilement mettre en lumière l’univers du costume traditionnel breton. Avec une particularité remarquable : ces photographies sont prises à travers le prisme de la coiffe bretonne, un élément à la symbolique lourde dans notre vieille péninsule. Sans jamais sombrer toutefois dans le spleen d’une Bretagne malheureusement disparue.

Batz-sur-Mer : paludières à l’honneur

      Les Bretons n’ont pas attendu les mouvements féministes de la fin du XXème siècle pour faire la part belle aux femmes dans la vie quotidienne comme dans la vie culturelle. Et c’est donc tout naturellement que cette exposition Bretonnes met les femmes du pays au cœur des 43 portraits. Une sélection exclusivement féminine par ailleurs.

     Pays guérandais oblige, les paludières et métayères trônent en bonne place parmi les photographies exposées.

 

En septembre, le Musée est ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.

Pour plus d’informations : Musée des Marais Salants Place Adèle Pichon, 44740 BATZ-SUR-MER

Téléphone : 02 40 23 82 79 E-mail : contact.musee@cap-atlantique.fr

www.museedesmaraissalants.fr

Source : www.cap-atlantique.fr

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le 3 novembre 2016 - Les Echos :

La Loire-Atlantique, le département le plus écologique de France

       La Loire-Atlantique devance la Gironde, ex-numéro un selon le classement annuel du magazine "La Vie".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        L'épineux dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne lui a pas porté préjudice. La Loire-Atlantique est le département français le plus écologique de France, selon le palmarès 2016 de l'hebdomadaire « La Vie » paru jeudi. Elle devance la Gironde, arrivée en tête l'année dernière, et l'Hérault et le Morbihan, ex aequo au troisième rang.

        Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'a pas été pris en compte puisqu'il n'est pas construit et que le palmarès est établi uniquement « par rapport à des choses existantes », explique le magazine . Cependant, « c'est peu dire que ce projet », approuvé en juin par les électeurs de Loire-Atlantique lors d'une consultation locale, « aura plané comme une ombre sur notre 10e Palmarès de l'écologie », note l'hebdomadaire.

        En savoir plus, ouvrir -->

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le 23 novembre 2016: Une œuvre musicale en breton chantée à Phoenix (USA) le 20 novembre 2016

     La beauté de la musique, c’est qu’elle peut nous aider à guérir nos cœurs. Cette année, il a été commandé une œuvre à l’occasion l’événement Sounds of the Cathedrals, parrainé par Catholic Phoenix, auprès  de Goulven AIRAULT, maître de chapelle à la cathédrale Saint-Brieuc. Il a ainsi composé un  « Lux Aeterna » pour ce programme, dont le thème traite de la guérison et la paix.

     Composée par Goulven Airault,  « Lux Aeterna » tire à la fois de l’antienne de communion issue de la messe de Requiem, et de  l’hymne breton, kantik ar baradoz, dont il s’est inspiré, cantique chanté encore régulièrement lors de funérailles en Bretagne, au cours du dernier adieu. Cet hymne ancien décrit la joie de l’âme lorsque dans la mort elle se sépare du corps et entre au paradis. Le Sanctus accompagne l’ensemble et vient de la liturgie de l’Eucharistie, lorsque les fidèles chantent avec les saints et les anges la gloire de Dieu.

Lux Aeterna-Doriou ar baradoz est une courte composition, mais sans ambiguïté dans son expression : il aborde la question de la mort, non comme la fin ultime et un certain désespoir, mais plutôt comme le passage qui nous conduit vers la lumière éternelle, le divin et miséricordieux Amour.

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Goulven Airault dit de sa pièce :

    « Malgré la violence et les attaques terroristes qui ont eu lieu dans mon pays et partout dans le monde récemment, j’ai envie de transmettre un sentiment de paix profonde de mon cœur. C’est l’espérance et la foi qui nous rendent capables de pardonner. Seulement grâce à l’amour de Dieu et le pardon des péchés que nous pourrons trouver la paix. »

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Le 17 octobre 2016 : Filets Bleus 2017 : du 15 au 20 août à Concarneau

 

Pour sa 112ème édition, le festival des Filets Bleus se tiendra du 15 au 20 août 2017 à Concarneau. Pour connaître la programmation, il faudra encore patienter...

Les dates des Filets bleus 2017 viennent d'être dévoilées. Le festival concarnois qui réunit entre 60 000 et 70 000 festivaliers chaque année se tiendra donc du 15 au 20 août.

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Publié le 26 juillet 2017

Lorient : La grande parade des nations celtes retransmise sur France 3

     25/07/2017 – 06h30 Lorient (Breizh-Info.com) –  C’est un moment incontournable du festival interceltique de Lorient : la grande parade des nations celtes se déroulera le dimanche 6 août au matin, mais sera retransmise en direct sur le site Culturebox et sur France3-regions.francetvinfo.fr et en différé (les meilleurs moments) sur France 3, à 17h50.

     L’occasion pour les allergiques à la foule ou pour tous les amoureux de la Celtie à travers le globe de vibrer au son des cornemuses et de l’âme celte.

     Le coup d’envoi de la Grande Parade est donné tous les ans le premier dimanche à 10h. Pendant plus de 3 heures, quelques 3 500 artistes venus de toute la planète celtique, défilent en costumes traditionnels dans les rues de Lorient sur 1,8 km allant du pont Carnel au Stade du Moustoir.

Musiciens, danseurs, pipe bands, bagadoù, cercles et bandas de gaïta offrent un spectacle unique et toujours très attendu par les dizaines de milliers de spectateurs venus à Lorient.

     Véritable capitale des cultures celtiques, le Festival met l’Ecosse à l’honneur de sa 47e édition et c’est au travers plusieurs rendez-vous que les téléspectateurs seront invités à s’immerger au cœur cette manifestation majeure de l’été.

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Publié le 22 juillet 2017

Le drapeau de la Bretagne, second EMOJI le plus réclamé

lors d'un concours mondial

     par LOIC VENANCE / AFP

     BREIZH – Lors du World Emoji Day le 17 juillet dernier, les Bretons se sont fortement mobilisés pour porter haut les couleurs de la région. Ils ont ainsi voté en nombre pour qu’un emoji représentant le drapeau Gwenn ha du voit le jour prochainement sur les smartphones, tablettes et autres sites web.

19 juil 14:03 Melinda DAVAN-SOULAS

 

    

 

 

 

 

 

 

     Les Bretons disposaient déjà d’un clavier baptisé "Emojis Breizh" pour avoir le droit d’ajouter des images "couleur locale" à leurs messages. Ils les auront peut-être bientôt en natives. Comme chaque 17 juillet, les émoticônes étaient à l’honneur du World Emoji Day. L’occasion pour Emojipedia, le moteur de recherche des emojis, d’organiser les World Emoji Awards et de récompenser ainsi les plus plébiscités en ligne. Le site en a également profité pour faire voter les internautes pour ceux qu’ils souhaiteraient voir ajoutés.

     Et surprise : le drapeau breton figure parmi les trois emojis les plus désignés, comme l’a repéré le site du Télégramme. Le Gwenn ha du termine à la 2e place du classement derrière l’emoji Maté (une boisson chaude riche en caféine d’Amérique du sud) et devant un émoticône représentant un cœur fait avec les mains associés à un smiley interrogateur.

     Les internautes bretons se sont fortement mobilisés sous l’impulsion du compte Twitter de Point BZH, un site qui attribue l’extension .bzh aux sites internet de la région, qui n’a pas lésiné sur les rappels. Et cela a porté ses fruits !

     Peut-être verra-t-on un jour le drapeau de la Bretagne flotter sur les claviers des smartphones, tablettes et autres supports numériques. En attendant de le voir apparaître, les World Emoji Awards ont également honoré leurs prédécesseurs en sacrant les "meilleurs nouveautés" : le facepalm (consternation) arrive en tête devant celui qui pleure de rire la tête tournée et la fille qui ne sait pas.

Du côté des plus populaires, on trouve le smiley qui pleure de rire – également le plus utilisé sur Facebook selon le réseau social -, la crotte et l’emoji perplexe.

     Pour voir en temps réel la popularité d’un émoji sur Twitter, le site Emoji tracker va vous donner le tournis… Il recense et montre également tous les tweets affichant l'un des emojis. Le 17 juillet a été choisi car il fait référence à une date apparaissant fréquemment dans les calendriers iOS et Android. Ce fut la date à laquelle fut annoncé pour la première fois iCal pour Mac lors du salon MacWorld Expo en 2002.

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Publié le 12 juillet 2017

Saint-Renan. Un festival médiéval cet été

(les 15 et 16 juillet 2017)

 

 

     19/06/2016 – 05h45 Saint-Renan (Breizh-info.com) – Les 15 et 16 juillet 2017 se déroulera la XVème édition du festival médiéval de Saint-Renan, le festival le plus important du Finistère !

     « Pour cette 15ème édition, immergez-vous au cœur du théâtre, des contes et des fabliaux. Venez nombreux accueillir et honorer notre duchesse et reine Anne de Bretagne et notre roi Louis XII en visite à Saint-Renan. Sur chaque place, les tréteaux sont dressés. Au détour d’une ruelle, venez rire aux fabliaux où chaque mot est choisi pour votre plaisir, laissez-vous bercer par un conte, transporter par les troubadours, flânez au milieu du marché et émerveillez-vous du spectacle de feu ! » annoncent les organisateurs.

     Depuis l’origine du festival médiéval de Saint Renan, l’accès au site et aux animations de rue est entièrement libre et gratuit.

     Sur deux jours, découvrez :

  • Théâtre, contes et fabliaux, à chaque coin de la fête

  • 5 défilés dont un de 600 personnes costumées

  • Spectacle de feux et embrasement du lac de Ty-Colo

  • Bal médiéval

  • Concerts à l’église Notre Dame et à la chapelle Saint-Yves

  • Banquet médiéval

  • Marché médiéval

  • Tournois et joutes équestres

  • Campements et hommes d’armes

  • Expositions à la médiathèque

  • Restauration et buvette sur place

 

     « La prochaine édition des Médiévales, qui aura pour thème « Théâtre, contes et fabliaux », est l’occasion de faire connaître une scène décrite par Yves Lulzac dans ses  Chroniques oubliées des manoirs bretons. Certes, l’épisode s’est déroulé en 1680, près de deux siècles après la fin du Moyen-Âge, mais il nous décrit des situations qui s’étaient sans doute déroulées de manière identiques à Saint-Renan à l’époque médiévale :

  • la représentation d’un « mystère religieux » sur une estrade dressée place du marché,

  • des spectateurs venus de toute la région.» explique Jos Saliou, historien éclairé de la vie renanaise, co-président de l’association Musée du Ponant

     "Nous sommes en 1680 [ndlr : le siège de la sénéchaussée est encore à Saint-Renan. Il sera transféré à Brest l’année suivante]. Une troupe théâtrale a dressé une estrade sur la place du marché de Saint-Renan, pour la représentation d’un « mystère ». Tous les acteurs sont en place, aidés par bon nombre d’enfants jouant le rôle des anges".

     "Guillaume Silguy, accompagné de Jean de Kersauzon et de son frère cadet, sortent de la Maison Rouge pour se lancer à la poursuite de René Bertrand, greffier de la Cour de Saint-Renan. Nos trois gaillards se frayent un chemin à coup de bâton au milieu de la foule des spectateurs. 

     Ils escaladent la scène l’épée à la main et jettent tous les acteurs sur le pavé, y compris les « petits anges ailés »

     Poursuivant leur course en direction du bas de la place, et sur le point de rejoindre le fuyard, ils sont arrêtés par une femme, Jeanne Halleguen, épouse d’un notaire royal de Saint-Renan, qui réussit à détourner l’épée du seigneur de Poncelin au moment où il s’apprêtait à en faire usage".

    "Certains spectateurs étaient venus de Recouvrance, de Tréouergat, de Ploudalmézeau et même de Plougasnou. Appelés à témoigner sur cette affaire, ils étaient scandalisés que des gentilshommes aient osé troubler un spectacle aussi édifiant et populaire, mais surtout qu’ils se soient permis d’escalader la scène « …à l’appui des épaules des paysans qu’ils faisaient se courber pour servir de mouton… »

    Condensé de l’intéressante chronique d’Yves Lulzac, Chroniques oubliées des manoirs bretons, tome 3, Nantes, 2001

Plus d’informations ici

Crédit photo : DR [cc] Breizh-info.com, 2017 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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NOTRE FESTIVAL

« Le théâtre, les contes et les fabliaux »,

les 15 et 16 juillet 2017

21 JUIN 2017

« Oyez Oyez braves gens !

Je m’en vais vous conter une invraisemblance sans balivernes. Il se murmure des choses à Saint-Renan en ce moment.

Des conteurs, troubadours, jongleurs et autres ménestrels se déplaçant de villages en villages vont s’arrêter en nostre sénéchaussée les 15 et 16 juillet pour y déployer leurs talents, chanter, déambuler, fabuler dans le seul but de vous distraire et de vous faire rire.

Venez donc esgourder des contes qui sont des fables et des fabliaux qui n’en sont pas. Venez festoyer et vous amuser de moults facéties en profitant de ces spectacles. Venez badauds écouter contes à rire ou histoires à dormir éveillé… »

 Pour cette 15ème édition, immergez-vous au cœur du théâtre, des contes et des fabliaux

Venez nombreux accueillir et honorer notre duchesse et reine Anne de Bretagne et notre roi Louis XII en visite à Saint-Renan.

 

Sur deux jours, en continu

LES SPECTACLES

     Pendant deux jours, sur chaque place, les tréteaux sont dressés.

     Au détour d’une ruelle, venez rire aux fabliaux où chaque mot est choisi pour votre plaisir, laissez-vous bercer par un conte, transporter par les troubadours, flânez au milieu du marché et émerveillez-vous du spectacle de feu !

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Le 15 octobre 2016 : Locquirec.

Cinq auteurs primés par l'Association des écrivains bretons

Dans  le superbe cadre de l'Île Blanche, l'association des Écrivains bretons a décerné son palmarès pour l'année 2016. Présidée par Michel Priziac, cette association, forte de 260 adhérents, veille à promouvoir la langue et la littérature bretonnes sous toutes ses formes. C'est face à un nombreux public que le jury s'est exprimé, en breton, et a révélé son palmarès, sur fond de musique irlandaise. « La Bretagne se place très bien en littérature », affirme Michel PRIZIAC, président de l'AEB.

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                      Les auteurs ont été récompensés de cinq prix littéraires de l'Association des écrivains bretons par Michel PRIZIAC, et Patricia GUILLEMAIN, auteurs de Locquirec. | Ouest-France

Les résultats

  • Le Grand Prix du roman en langue française a été remis à Gérard PREMEL pour L’été de l’exode aux éditions Diabase.

  • Le Prix du breton à Riwal HUON pour Merc’hed gwisket e du aux éditions Al Liamm.

  • Le Prix Pierre-Jakez HELIAS à Isabelle PIROT pour La chair et la grâce aux éditions Salvator.

  • Le Prix Angèle VANNIER - prix de poésie à Gérard CLEY pour Roi nu (l) aux éditions Libraire-galerie Racine.

  • Le Prix Anne de Bretagne - Histoire de la Bretagne récompense Jérôme LUCAS pour son ouvrage La fée électricité entre dans les campagnes bretonnes aux éditions Récits.

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Publié le 11 juillet 2018

Morvan Marchal (1900-1963)

Le créateur du drapeau breton repose à Châteaugiron

 

 

 

 

 

 

 

Morvan MARCHAL (1900 – 1963), architecte, cofondateur de « Breiz Atao »

et créateur du drapeau Breton GWENN HA DU

 

      Le drapeau breton est désormais connu dans le monde entier ! Son créateur est sans doute moins célèbre et bien peu de personnes savent qu’il repose désormais au cimetière de Châteaugiron.      

    Festival interceltique de Lorient, finale Guingamp-Rennes au stade de France, manifestations culturelles, fest-noz, rassemblements, autocollants, … : le Gwenn Ha Du est désormais partout. Qui ne connait pas en effet le célèbre drapeau breton, blanc et noir aves ses hermines et ses neuf bandes horizontales ?

    C’est entre 1923 et 1925 que Morvan Marchal crée le drapeau breton. Dans un angle, il place les onze mouchures d’hermine qui symbolisent l’ancienne Bretagne des ducs. Il dessine ensuite neuf bandes rappelant les pays historiques de la Bretagne. Les qutre blanches représentent ceux de Basse-Bretagne où l’on parle breton : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Les cinq noires évoquent la Haute-Bretagne : Dol, Nantes, Saint-Malo, Saint-Brieuc et Rennes.

    Maurice MARCHAL, dit Morvan MARCHAL est né le 31 juillet 1900 à Vitré. Après le Lycée Martin, il devient élève architecte à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes et participe en 1918, à la fondation du groupe régionaliste breton et à la revue Breiz Atao (Bretagne Toujours). Il est l’un des créateurs du Parti Autonomiste Breton au congrès de Rosporden en 1927 avant de rejoindre le mouvement fédéraliste breton. A la Libération, il s’expatrie dans la région parisienne où il devient employé du gaz. Il meurt le 13 août 1963, dans des conditions misérables, dans la salle commune de l’hôpital Lariboisière, à Paris.

    Le 24 janvier 1996, Morvan Marchal reçoit une forme de reconnaissance régionale posthume. Ce jour-là, ses restes sont transférés de Paris au cimetière de Châteaugiron (Ile & Vilaine)en présence de son arrière-petit-fils et des représentants des membres des associations Kendalc’h et Koun Breizh (Souvenir breton) dont le président évoque « la mémoire du valeureux pionnier du mouvement breton ». la cérémonie assez émouvante se termine par le chant du « Bro goz ma zadou », l’hymne breton, autre symbole fort de la Bretagne.

    Morvan Marchal repose dans une concession en date du 3 janvier 1879 et achetée par Francis Crosson du Cormier, de la rue de la Madeleine. Y reposent également Victor Marchal décédé en 1939 et Marguerite Marchal, née Crosson du Cormier décédée en 1946.

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Le 25 janvier 2017 : Musique Bretonne en tout lieu

  • Vous désirez écouter ou acheter de la musique bretonne.

  • Vous voulez connaître la date ou les lieux de Fest-Noz / Fest-Deiz ou des Concerts de musique bretonne.

Allez, grâce au lien ci-dessous sur le site créé pour vous :

http://www.canalbreizh.bzh/index.html

 

     CanalBREIZH est une webradio éditée par les associations Dastum et Tamm-Kreiz.

     Voici les informations concernant ces deux associations :

Fiche d'identité de l'association Dastum

Association déclarée à la préfecture d'Ille-et-Vilaine

Siège social : 16 rue de la Santé - 35000 RENNES

Site internet : www.dastum.bzh

Depuis 1972, Dastum (« recueillir » en breton), association à but non lucratif, s’est donné pour mission le collectage, la sauvegarde et la diffusion du patrimoine oral de l’ensemble de la Bretagne historique : chansons, musiques, contes, légendes, histoires, proverbes, dictons, récits, témoignages...

Dastum structure son action autour de trois axes principaux :

  • Collecter : Dastum travaille à initier, encourager, encadrer les travaux de collecte, à repérer et rassembler les fonds constitués depuis plus de cinquante ans par des centaines de collecteurs bénévoles, individus, associations ou institutions culturelles : fonds sonores bien sûr, mais aussi cahiers de chansons, feuilles volantes, photographies, etc. Chaque dépôt donne lieu à une fiche de dépôt ainsi qu’à la signature d’un contrat déposant indiquant notamment les conditions d’utilisation, de transmission du fonds déposé et les modalités de restitution de ce dernier.

  • Sauvegarder : Dastum garantit la sauvegarde physique des documents rassemblés (inventaire, numérisation, duplication des supports et séparation des lieux de conservation) ainsi que leur traitement documentaire informatisé : identification des fonds (dates, lieux, informateurs, collecteurs, etc.), description, analyse des contenus, transcriptions qui alimentent une base de données dont le catalogue est interrogeable chez tout un chacun via Internet.

  • Transmettre et valoriser cet immense héritage : l’objectif de Dastum est de rendre accessible ce patrimoine oral à un public le plus large possible

Fiche d'identité de l'association Tamm-Kreiz

Association déclarée à la préfecture des Côtes d'Armor

Siège social : Ti ar Vro / L'Ôté - 138 rue du Légué - 22000 SAINT-BRIEUC

Site internet : www.tamm-kreiz.bzh 

L’association a pour objet la mise en œuvre d’un Pôle d’Observation et de Développement des pratiques culturelles traditionnelles de Bretagne, en se fixant les missions suivantes : 

  • Dresser l’inventaire des informations relatives à la pratique de la musique et de la danse bretonnes, sous forme d’agendas et d’annuaires numériques (acteurs, lieux d’expression, lieux de transmission) ;

  • Consolider ces informations, en qualité et en indicateurs statistiques ; assurer par ce biais le rôle d’observatoire ;

  • Diffuser ces informations consolidées, à des fins d’information, de promotion, d’observation, et ce sur de nombreux vecteurs de diffusion ;

  • Promouvoir la pratique de la musique et de la danse bretonnes ; fédérer les acteurs dans cet objectif ;

  • Développer toute activité qui semblera nécessaire dans le cadre de ces missions.

 

Droit des auteurs

CanalBREIZH respecte le droit d'auteur. 

Tous les droits des auteurs des œuvres protégées, reproduites et communiquées sur ce site sont réservés. 

Sauf autorisation expresse, toute utilisation des œuvres autres que l'écoute dans le cadre du cercle

 

Lancement de Canal Breizh, samedi 21 janvier 2017,

la première webradio dédiée à la musique bretonne !

 

     Mues par l’ambition commune de promouvoir la musique bretonne et d’en favoriser la transmission, les associations Dastum et Tamm-Kreiz ont choisi d’unir leurs forces pour créer Canal Breizh, la première webradio entièrement dédiée à la musique bretonne.
   L’idée de cette webradio est née du constat suivant : riche, foisonnante, forte d’une production discographique de qualité, la musique traditionnelle de Bretagne compte des dizaines de milliers d’amateurs à travers le monde. Cependant, elle reste ignorée de la grande majorité des médias et ne dispose à ce jour d’aucun canal de diffusion dédié.
   Canal Breizh se propose de faire découvrir cette musique dans ses différents aspects, des plus traditionnels aux plus contemporains, et de mettre en valeur ses artistes. S’appuyant sur une ressource de départ de 15 000 titres issus de 1 700 albums, Canal Breizh va diffuser, en continu, des programmations thématiques (sur des terroirs, des danses, des artistes…) dans la journée, et aléatoires la nuit. Un lien avec l’agenda du site Tamm-Kreiz indiquera simultanément les prochaines dates de fest-noz ou de concert des artistes écoutés.
    Sur des plages horaires spécifiques, Canal Breizh déclinera des émissions en lien avec l’actualité scénique et discographique, des cartes blanches, des captations de fest-noz et autres événements, etc. Ses programmes sont voués à s’étoffer progressivement au fil de nouveaux partenariats avec divers acteurs de la musique bretonne.

     Comment ça marche ?

    Canal Breizh est accessible à l’adresse www.canalbreizh.bzh, et aussi au travers de l’application mobile Tamm-Kreiz disponible sur Google Play. Elle diffuse de la musique en continu et en streaming ; les morceaux ne sont pas téléchargeables.

     Est-ce une radio « pirate » ?

     Non, Canal Breizh a fait l’objet d’autorisations du CSA comme de la SACEM et elle s’acquitte de droits de diffusion des oeuvres auprès des grandes sociétés de protection des producteurs.
     Comment est-elle financée ?

    Le coût de fonctionnement de Canal Breizh est pour le moment dérisoire. N’ayant pas de vocation commerciale, elle ne génère pas non plus de revenus. Son existence repose essentiellement sur le travail de quelques bénévoles passionnés.

    Qui fait la programmation ?

    Sa programmation est aujourd’hui basée sur les discothèques de Dastum et de Tamm-Kreiz. Mais l’aventure de Canal Breizh ne fait que commencer, et sa grille de programmes est ouverte aux contributions de toutes les bonnes volontés bénévoles.

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Publié le 11 juillet 2017

« L’âme bretonne », exceptionnelle vente aux enchères d’art breton à Brest

 

 

 

 

    03/07/2017 – 07H00 Brest (Breizh-info.com) – Pour la quatorzième année consécutive, Maître Cosquéric Commissaire-priseur à Brest organise une vente consacrée à « l’âme bretonne ». Elle se déroulera sur deux jours les 9 et 10 juillet. Cette vente de grande ampleur est le rendez-vous des collectionneurs et amoureux des arts de la Bretagne. 678 pièces ont sélectionnées illustrant l’art breton sous toutes ses formes , faïences, peintures, meubles, objets populaires, poteries, sculptures, costumes…

    Didier Gouin, expert guérandais en faïences bretonnes, en présente plusieurs centaines issues des manufactures Porquier Beau, HB grande maison, Henriot, Fouillen… Il y en aura pour toutes les bourses de 30 à 3000 €.

    Plusieurs assiettes à bord jaunes signées d’Alfred Beau et à décor de végétaux et de fleurs seront proposées aux collectionneurs (300/400 €).

    Parmi les pièces de la période Odetta on remarque un vase décoré de motifs celtiques de René Beauclair.

    Plusieurs pièces de la grande maison HB ou de chez Henriot sont signées de grands artistes Comme le joueur de billes de René Quillivic (1500/2000€) , la femme de Tréguier de Francis Renaud ( 2000/2500€), les porteuses de varech de Jorg Robin (1200/1500€) ou la femme de Plougastel d’Armel-Beaufils. A noter aussi une importante terre cuite de François Meheut représentant un pêcheur ravaudant ses filets ( 1400/1600€).

    Plus de 60 dessins, aquarelles et peintures bretonnes sont aussi proposés aux amateurs, signés de René-yves Creston, Jules Lemordant, Pierre de Belay, Xavier de Langlais, Emile Simon, Ernest Guérin, Robert Micheau-Vernez… A noter une importante toile de l’artiste nazairien proche des Seiz-breur Émile Guillaume représentant l’essaimage des huitres à la pointe du Bile estimée à 6000/7000€ (photo).

    La seconde journée de la vente est consacrée à l’art populaire avec plusieurs centaines de costumes, d’objets, de poteries, de sculptures. Parmi celles-ci un buste en bois de Jules Martin-Guillory « La promise » représentant une femme du Trégor et provenant de la collection de Sir R. Mond (2000/2500€).

    Mais le clou de la vente sera sans conteste un exceptionnel lot de correspondances entre le célèbre écrivain américain Jack Kérouac – l’idole de la génération « beatnick » de la route et des grands espaces – et Youenn Gwernig poète chanteur musicien breton entre 1966 et 1969. (estimation 30000/50000 €).

    Voir le catalogue de la vente

    La vente aura lieu DIMANCHE 9 et LUNDI 10 JUILLET à 14H15 chez Adjud’art 13 rue Traverse à Brest.

    Exposition : VENDREDI 07 JUILLET : 17H-20H SAMEDI 08 JUILLET : 15H-20H DIMANCHE 09 JUILLET : 9H30-10H30 LE MATIN DE LAVENTE : 9H30-10H30.

    Crédit photo :  DR [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Publié le 12 juillet 2017

L'histoire des marins et des bateliers

Publié dans le Télégramme du 16 juin 2017par Ronan RANGUY

 

     Le sujet n'avait encore jamais été compilé dans un livre. À travers « Île de Batz, marins et bateliers », l'écrivain Yann Riou et le dessinateur Henry Kerisit retracent les liens entre les îliens et le continent. Avec, comme base de travail, les nombreux témoignages recueillis auprès des gens du cru. 

     Comment est né ce bouquin ? 

     « Allo, ici Paul Cabioch ». Juillet 2012. Yann Riou reçoit un coup de téléphone d'un homme qui l'incite à venir rencontrer son père, Jacquot, ancien îlien installé à Roscoff. « Il a lu deux fois votre livre sur les gabariers de Lampaul-Plouarzel. Il s'est régalé », lui confie le Léonard à l'autre bout du fil.

     « Je suis allé le voir plusieurs fois. Il avait 82 ans à l'époque et une mémoire exceptionnelle. Alors j'ai sorti mon magnétophone », explique l'écrivain installé à Plouzané, qui va porter ses entretiens à la connaissance de son ami dessinateur Henry Kerisit, du Faou. Ensemble, ils décident alors de se lancer dans la réalisation d'un ouvrage dédié à l'histoire maritime des îliens, de 1914 à 1980. 

 

 

     Comment a-t-il été conçu ?

     Le livre a été écrit à partir des témoignages des habitants de l'île. « J'en ai interrogé une vingtaine, essentiellement des hommes, qui m'ont raconté leurs souvenirs en se laissant enregistrer pour certains. Parfois pendant 20 minutes au bout d'un comptoir. Pour d'autres, ça durait bien plus longtemps, à l'image de l'intarissable Jacquot Cabioch », indique Yann Riou qui, en plus des archives de la Marine, à Brest, a compilé 54 heures d'enregistrement, soit 440 pages de transcription. « L'investissement a été colossal. Si j'avais su dans quoi je m'engageais... », sourit l'auteur. 

     De quoi parle-t-il ?

     La pêche, le goémon, les canots de sauvetage, les types de bateaux, le transport de marchandises, les cales, le passage entre l'île et le continent... Le livre traite de l'ensemble des aspects maritimes qui concernent Batz. « C'est un sujet fédérateur sur l'île. Mais jusque-là, jamais un ouvrage de référence n'y avait été consacré », s'étonne Yann Riou, qui dit avoir apprécié « le bon accueil » qu'il a reçu. « Je consacre aussi un paragraphe à la famille Cabioch et à cette fratrie de neuf frères », indique l'écrivain âgé de 50 ans. 

     Comment est-il illustré ?

     Issues de diverses collections, de belles images d'époque, dont certaines jamais éditées, viennent joliment illustrer le livre, complété par de nombreux croquis de bateaux d'Henry Kerisit pour qui c'est un retour aux sources. « C'est sur l'île de Batz que j'ai réalisé mes premiers dessins il y a 55 ou 60 ans. Venir sur l'île, c'était comme un pèlerinage. Je logeais chez l'habitant, dans la famille Chapalain, confie le dessinateur de 77 ans. 

     Quels drames sont évoqués ?

     Difficile de parler de mer sans évoquer les tragédies. Yann Riou revient notamment sur le naufrage de la Sainte-Marie (deux morts en 1923), du Laisse-les Dire (deux enfants emportés en 1928), ou du Kenavo (1948), qui fit quatre morts, dont le jeune patron de 25 ans.

     Y aurait-il une suite ?

     « J'ai reçu beaucoup de messages de félicitation. Depuis le temps qu'on attendait ça, m'ont dit certains », indique Yann Riou, qui continue ses enregistrements « par plaisir ». Dans le but de sortir un deuxième ouvrage un jour ? « Je ne me fixe pas d'objectif », termine l'auteur. 

    Pratique « Île de Batz, marins et bateliers », 142 pages, aux éditions Skol Vreizh. 29 €


     Pour accéder au site de cet article, cliquez sur le lien :

Batz. L'histoire des marins et des bateliers - Morlaix - LeTelegramme.fr

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Publié le 20 juillet 2018

Les carnets de guerre de Charles le Goffic

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite : Odile et Michel Le Goffic, Brendan Le Corre et Riwanon Kervella

des éditions An Alarc’h. (Dominique Morvan)

     

     Voilà un petit trésor qui devrait ravir les férus d’histoire. La famille de Charles Le Goffic vient de sortir de l’oubli le carnet de guerre tenu par l’écrivain breton entre 1914 et 1919. Un récit surprenant où se côtoient l’horreur du front, la vie en Bretagne et à Paris mais aussi de nombreuses anecdotes croustillantes.

     « Dans ce livre, mon arrière-grand-père en raconte vraiment des belles ! ». Le regard rieur et la barbe presque aussi fournie que son illustre aïeul, Michel Le Goffic, 72 ans, se marre. Il est l’arrière-petit-fils de l’écrivain et académicien breton, Charles Le Goffic. « Un héritage qu’il faut assumer », sourit l’archéologue retraité qui, justement, a hérité d’une grande partie des archives familiales.

En s’y plongeant, il a découvert le carnet de guerre, rédigé entre 1914 et 1919, par Charles Le Goffic. Un document resté jusqu’ici inédit. Seul un extrait a été publié en 1946 dans une revue. Julie, l’épouse de l’auteur, a voulu le faire éditer dans son intégralité avant de faire marche arrière. Pour une raison surprenante.

     À publier après la mort de tous les personnages

     « Charles Le Goffic y révèle tant de choses sur des gens, et souvent dans des termes peu élogieux, que son épouse a préféré que rien ne soit publié avant la mort de toutes les personnes citées », explique Riwanon Kervella, bénévole chez An Alarc’h, l’éditeur de l’ouvrage. Un siècle après la guerre, il n’y a plus de risque. Le carnet de guerre peut refaire surface.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Enfin, cela a encore été assez compliqué. Michel Le Goffic a passé près de deux ans le nez dans les petits carnets de l’auteur. Pas simple de déchiffrer cette écriture fine et serrée. Son arrière-grand-mère, Julie, avait fait le plus dur en tapant l’ensemble à la machine. « Le problème, c’est qu’elle avait laissé des blancs pour ne pas mettre certains noms. Il a fallu les retrouver dans le texte original », explique Michel, qui a ensuite mené des recherches sur chaque personnage pour préciser en note qui ils étaient. « Mon arrière-grand-père connaissait une multitude de gens : politiques, militaires, éditeurs, artistes, journalistes. C’est un panel extraordinaire. Au final, il y a 1 296 notes ! », souffle Michel Le Goffic.

 

     

 

 

 

 

 

 

     L’arrière-petit-fils, installé à Commana (29), dans les Monts d’Arrée et l’éditeur avouent qu’il reste quelques mystères. Il faut dire que l’écrivain semble avoir eu plusieurs vies. Ami de Raymond Poincaré, Georges Clemenceau ou encore Aristide Briand, il fréquente le Tout-Paris depuis son appartement de la rue Beaunier où, juste avant lui, a vécu un certain Lénine. À partir de 1914, il est aussi correspondant de guerre. Il raconte dans les grands journaux de l’époque ce qu’il se passe sur le front de l’Est et en Belgique mais aussi en Manche et en mer Méditerranée. « Il pouvait se balader sur le front grâce à des barrettes de colonel que lui avait données Foch », sourit Michel Le Goffic.

      Adultères, maison close et espionnage

    Dans cette sorte de journal intime qui s’étire sur cinq ans, on découvre également l’énergie qu’il dépense pour tenter d’entrer à l’Académie française. Il n’y parviendra finalement qu’en 1930, deux ans avant sa mort. Il raconte aussi avec précision la vie en Bretagne durant la Grande Guerre. Du côté de Lannion et de Perros-Guirec (22) où il a une maison.

     Et surtout, Charles Le Goffic délivre des anecdotes très étonnantes. « Beaucoup de cocufiages ! », rougit son arrière-petit-fils. Il est aussi question d’une maison close à Pleumeur-Bodou (22) ou encore d’espionnage. « Le peintre Maurice Denis a été soupçonné d’être un espion parce que, dans sa maison de Perros-Guirec où il y avait des vitraux, il se déplaçait avec une bougie. Et de l’extérieur, cela donnait l’impression qu’il communiquait par codes ».

      Le carnet de guerre de l’écrivain est truffé de ce genre de potins. Des « petites histoires qui expliquent parfois la grande », résume Riwanon Kervella. Pas certain que Charles Le Goffic les aurait publiées telles quelles. « Il ne l’aurait pas écrit comme ça mais ça a le mérite d’être le reflet de sa pensée profonde », rigole son arrière-petit-fils.

      Pratique

     « Mon carnet de guerre 1914-1919, la Bretagne et Paris pendant la Grande Guerre », paru aux éditions An Alarc’h. Prix : 35 euros.

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Publié le 25 juillet 2018

Vallée des saints :

Trois jours de fête pour la 100e statue

par Le Télégramme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les dix ans de la Vallée des saints, une centième statue, saint-Piran, arrivée le 12 mai à Paimpol de Cornouailles par la mer, rejoindra vendredi le site de Carnoët. (Photo Claude Prigent)

 

   La Vallée des saints, site touristique gratuit et unique au monde situé au cœur de la Bretagne, accueille son 100ème Géant au sein d’un écrin naturel d’exception. La statue de granite de saint Piran, venant d’outre-Manche, rejoindra, ce vendredi, le site à Carnoët (22). Elle sera la centième à s’ériger, ce week-end, en ce lieu singulier du Centre-Bretagne qui fêtera ses dix ans d’existence.

    À terme, 1000 saints de pierre géants peupleront cette somptueuse galerie d’art monumental à ciel ouvert, qui a, depuis sa création, accueilli un million de visiteurs et voit leur nombre augmenter chaque année. L’idée un peu folle, au départ, de Philippe Abjean, est devenue réalité, faisant d’un site exceptionnel un des hauts lieux de Bretagne.

En présence des druides de Cornouailles britanniques

    Depuis le début du mois de juin, la statue de saint Piran, arrivée le 12 mai, à Paimpol (22), en provenance des Cornouailles britanniques, effectue un périple de 57 jours dans le Centre-Bretagne, installé sur une remorque spécialement créée pour l’occasion, tirée tantôt par tracteur, tantôt par des chevaux. De vendredi à dimanche, ce périple s’achèvera à Carnoët par trois jours de fête avec un fest-noz géant, une bénédiction de chevaux, un spectacle nocturne… et en apothéose le dimanche : l’inauguration de la statue à la Vallée des Saints, en présence des druides de la Gorsedd de Cornouailles britanniques.

Spectacle pyrotechnique

    Pour marquer l’événement, les responsables de la Vallée des saints ont fait appel à un spécialiste des grands événements pyrotechniques et des illuminations, la société ArtEventia, récompensée en 2015 par la Médaille de bronze et le Prix spécial du public à l’International fireworks Display of Macau. Cette dernière est intervenue notamment à Mons (Belgique), lors des cérémonies de clôture marquant la nomination de la ville au titre de capitale européenne de la culture, lors des fêtes historiques de Vannes, pour les fêtes royales de Chambord, le Nouvel An chinois à Paris ou encore la Saint-Sylvestre à Cannes… Pour l’heure, les responsables d’ArtEventia souhaitent conserver une certaine discrétion sur les détails de la mise en lumière et des gestes pyrotechniques qui révéleront les mystères de la Vallée des saints, vendredi et samedi.

Un nouveau bâtiment d’accueil

Fruit d’un mariage entre le granit breton, le verre et le bois, le bâtiment dessiné par l’architecte breton Kevin Bian se veut « à la fois moderne et sobre, susceptible de traverser les décennies », selon les mots de Philippe Abjean, président de la Vallée des saints. Dans un espace de 250 m² et 8 m de hauteur sous plafond, rendu lumineux par de grandes ouvertures, on y découvre, d’un côté, le Bagad Café, autour duquel un espace de restauration a été imaginé, et de l’autre, un espace boutique permettant de retrouver plusieurs produits de la région. « L’ensemble sera ouvert sept jours sur sept, toute l’année, de 10 h à 18 h 30 », précise Sébastien Menguy, directeur d’un site qui ne ferme, lui, jamais ses portes.

Le programme des trois jours de fête à partir du 27 juillet 2018

     Vendredi :

De 10 h à minuit : Marché des Géants avec une trentaine d’exposants, artisans, créateurs

18 h : Arrivée de saint Piran sur le site

18 h 30 : Meeting des Géants (rassemblement et bénédiction des motards) avec Bretagne Moto Classic et le club de motos de Plévin

19 h à 3 h : Grand fest-noz

Minuit : Grand spectacle nocturne avec ArtEventia

     Samedi :

De 10 h à minuit : Marché des Géants avec une trentaine d’exposants, artisans, créateurs

10 h : Installation de saint Piran

11 h : Rassemblement et bénédiction de chevaux selon la symbolique de saint Gildas, patron des équidés

A partir de 11 h : Les rencontres des Géants en partenariat avec l’Institut culturel de Bretagne proposeront une série de conférences : Morwenna Jenkins sur les relations entre Cornouailles et Bretagne

de 11 h à 12 h ; Bernard Rio sur les saints bretons d’origine cornouaillaise

de 14 h à 15 h ; Yvan Guehennec sur les langues cornique et bretonne ;

de 15 h 30 à 16 h 30 : Alan Viaouet avec l’histoire de la Cornouailles

de 17 h à 18 h ; 14 h-16 h 30 : Rencontres avec des conteurs sur le site de la Vallée des Saints

20 h- 23 h 15 : Soirée contes et légendes

23 h 30 : Grand spectacle nocturne avec ArtEventia

     Dimanche :

9 h-12 h : Randonnée gourmande « Produit en Bretagne » avec dégustation de produits le long du parcours

10 h-19 h : Marché des Géants, avec une trentaine d’exposants, artisans, créateurs

A partir de 14 h : Inauguration de saint Piran et des 9 dernières statues (Fiacre, Alar, Enorgat, Tangi, Goulven, Elen, Yuna, Gal, Gueganton) avec les druides de la Gorsedd de Cornouailles britanniques pour une cérémonie druidique en habits traditionnels

11 h 30-19 h : Fest Deiz/scène ouverte (Bagad d’Hennebont, de Boubriac, Bagad des anciens de Lann Bihoué…)

Entrée gratuite

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