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 Etymologie de : BARAGOUIN

La définition du Larousse dit :

  • BARAGOUIN : n.m. (du breton bara et gwin) fam. Langage incompréhensible, Charabia

C’est vrai. Mais pourquoi ? Le savez-vous ?

Si non, voilà l’origine de ce mot.

Dans le temps, pur venir à Paris, le train était le moyen de transport le plus rapide pour venir de Bretagne. C’était les trains de nuit qui arrivaient alors à la gare de Montparnasse à partir de 6h00 du matin. A l’ancienne gare Montparnasse où le 22 octobre 1895, la locomotive et son tender et le reste du Cherbourg-Paris culbutèrent le butoir et continuèrent leur chemin pour atterrir au travers de la façade de la gare sur la place de Rennes.

Ainsi donc les voyageurs sortaient sur la place de Rennes pour aller prendre leur petit déjeuner dans les bistrots des alentours de la place. En entrant dans les bistrots, ils demandaient d’une voix forte : « Bara, Gwin » c’est-à-dire « du pain et du vin » car beaucoup à cette époque ne parlaient que le Breton !

C’est ainsi que les bistrotiers de la place de Rennes à Paris baptisèrent ces voyageurs bretons : « Voici les baragouineurs qui arrivent ! ».

Le mot était inventé avec ses dérivatifs : Baragouin, Baragouiner, Baragouineur, Baragouinage.

Un plus : La station du métropolitain parisien place de Rennes s’appelle « Montparnasse-Bienvenüe ». Beaucoup pense que le mot est mal écrit. NON ! Car c’est en l’honneur du Breton, M. Fulgence BIENVENÜE (Uzel 1852-Paris 1936), qui dirigea les travaux d’adduction d’eaux de source à Paris puis conçut et dirigea les travaux du métropolitain de Paris !

paru le 1er octobre 2016

Votre Petit Lexique Breton

Le site va s'améliorer en vous préparant un petit lexique breton.

Pour avoir ce lexique, vous ouvrez le PDF ci-dessous qui sera de temps à autre enrichi de nouveaux mots.

votre petit lexique breton

Publié le 21/12/2017

Emploi. La langue bretonne ouvre de nombreuses portes !

11/12/2017 –  05h45 Rennes (Breizh-info.com) – Le breton, langue inutile ? C’est une des vieilles rengaines que l’on entend fréquemment ici et là, et souvent dans la bouche même de certains Bretons. Mais les temps changent. Et la langue bretonne offre désormais de nombreuses possibilités d’embauche à ceux l’ayant correctement apprise. Tour d’horizon.

Travailler en breton

Pour quiconque maîtrise le breton, les offres d’emplois ne manquent pas. Des postes de professeurs dans les écoles Diwan et Dihun évidemment, mais aussi en tant qu’enseignant pour adultes. Les cours du soir en breton ont en effet le vent en poupe. Mais il n’y a pas que le secteur de l’enseignement qui permette de gagner sa vie en langue bretonne. Les métiers administratifs, le secrétariat mais aussi la comptabilité recherchent des brittophones. Les médias ainsi que les collectivités territoriales ont également des besoins. Sans oublier le domaine de la petite enfance. L’Office Public de la Langue Bretonne propose régulièrement sur son site un certain nombre d’offres.

Hormis l’anglais, point de salut !

L’apprentissage du breton a souvent été ringardisé. Mais que ventait-on dans le même temps ? Le chinois, l’espagnol, l’arabe. « Des langues du futur », se murmurait-il dans les couloirs des facultés de LEA (Langues Étrangères Appliquées). Mais une fois le cursus universitaire terminé, seul le chinois présente un intérêt pour un emploi dans le secteur du commerce. Et encore. L’arabe est surtout utile dans le secteur de la défense et les milieux géopolitiques. Ne parlons même pas du français dont le principal foyer de développement à l’heure actuelle est la zone francophone africaine.

Ainsi, puisque les détracteurs du breton convoquent régulièrement la modernité pour condamner son enseignement, cette même modernité leur rappelle une évidence : malgré l’émergence de nouvelles puissances et d’un monde multipolaire, c’est bien l’anglais qui reste la seule et unique langue utile à l’échelle internationale. Qu’elles soient diplomatiques, d’affaires ou stratégiques, les discussions au niveau planétaire se font dans la langue de Shakespeare. Et cette hégémonie n’a pas de raison valable d’être remise en cause.

Diwan Karaez devant Henri IV

Mais cette donnée n’est en rien incompatible avec l’apprentissage d’une langue enracinée et charnelle en parallèle. Une langue qui permet notamment à ceux souhaitant rester vivre et travailler au pays de trouver un emploi en Bretagne. Rappelons au passage que les petits bretons des classes bilingues, une fois arrivés dans les études supérieures, ont des résultats bien meilleurs en langues étrangères que ceux ayant suivi un parcours classique.

Ils ont d’ailleurs de meilleurs résultats dans toutes les matières. À tel point que le lycée Diwan de Carhaix arrivait en tête du classement Le Figaro en 2013 pour son taux de réussite au baccalauréat. Devant les lycées parisiens Louis Le Grand et Henri IV.

De quoi sérieusement bousculer les préjugés des médisants et les certitudes de certains conseillers d’orientation.

Publié le 23/12/2017

Une application pour apprendre le breton

(ou d’autres langues) en famille

     11/12/2017 – 06h45 Quimper (Breizh-info.com) –Avec l’application d’imagier multilingue, apprendre le breton, mais aussi de nombreuses autres langues, va devenir un jeu d’enfant. Plus de 5000 objets sont présentés en breton ainsi que 700 actions permettant d’apprendre les verbes. L’application comporte un quiz à l’oral et à l’écrit, une fonction permettant d’enregistrer sa voix pour vérifier sa prononciation. Grâce à la possibilité de réduire la vitesse de prononciation des mots, l’écoute des mots va être facilitée et vous pourrez apprendre à prononcer correctement les mots.

     L’application sera utile aux enfants en école bilingue français-breton, dans les crèches, mais aussi pour tous les adultes qui veulent apprendre le breton, ainsi qu’à tous ceux qui veulent apprendre l’anglais, l’espagnol, l’allemand, le chinois…

     Si vous êtes appliqués, en apprenant 3 ou 4 mots tous les jours, vous devriez enrichir rapidement votre vocabulaire, et pouvoir le réinvestir dans la lecture d’histoires en breton, ou à l’école.

     N’hésitez pas à répéter les mots, cela peut vous sembler scolaire, mais c’est ainsi que votre cerveau mémorisera le mieux les mots, car il mémorise principalement la prononciation des mots : aussi bien leur sonorité que l’enchaînement des mouvements des muscles qui ont permis la prononciation des mots.

Retrouvez le lien sur le site : imagieranglais.com ou sur google play directement (application non disponible pour Apple pour le moment).

Mode d’emploi :

     Vous sélectionnerez au lancement de l’application votre choix de combinaison de langue (ex : français – breton ou français – anglais). Vous pourrez par la suite changer de paires de langues en cliquant sur l’icône comportant plusieurs drapeaux dans la page contenant la liste des épisodes d’un livre.

     Après avoir sélectionné la paire de langue, cliquez sur le livre ‘l’école’ qui est disponible d’emblée avec l’application. Puis, choisissez un épisode. Il apparaît alors 5 écrans d’explications des fonctions disponibles dans l’application. Cliquez sur la flèche marron pour passer d’un écran à l’autre. Vous pourrez retrouver cette aide en cliquant sur l’icône ‘aide’ sur la page contenant la liste des épisodes d’un livre.

     Sur cette même page, en cliquant sur la flèche pointant vers le haut, vous pouvez accéder à d’autres livres qui vont être téléchargés (de 30 secondes à quelques minutes selon le débit de votre connexion internet)

     Pour chaque livre, 3 fichiers sont téléchargés et vous verrez donc 3 barres de progression de téléchargement. Vous pourrez en profiter pour partager l’application à votre entourage. L’application n’a accès à aucune information que vous saisissez (adresse mail,…) : tout est géré par Android.

     Dans un épisode, lorsque vous cliquez pour la première fois sur un objet (ou personnage), le fichier de voix en breton va être téléchargé. Patientez quelques secondes, puis cliquez de nouveau sur les objets.

Pour activer l’enregistrement de votre voix, cliquez une première fois sur l’icône en forme de micro à gauche de l’écran pour autoriser l’application à accéder à votre micro, puis cliquez une deuxième fois pour enregistrer. Cliquez alors sur un mot, vous entendez la prononciation du mot, vous voyez alors l’icône du micro clignoter, et vous parlez à ce moment-là. Vous entendez ensuite votre propre voix.

     La reconnaissance vocale n’est pas disponible en breton. Pour les autres langues, suivez les explications lorsque vous cliquez sur l’icône en forme de micro à droite. Pour une utilisation avec des bébés, il suffit d’appuyer pendant 4 secondes au centre de l’un des épisodes pour faire disparaître de l’écran les boutons de fonction.

     C’est gratuit, à utiliser sur smartphone ou de préférence sur une tablette pour un meilleur confort. Partagez l’information autour de vous en fournissant le lien vers le site ou vers l’application.

     Plus de renseignements sur la page facebook de l’application dédiée au breton.

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